L’opposant Ousmane Sonko a vécu un « vendredi noir »: la Cour de justice de la CEDEAO a jugé que l’Etat du Sénégal n’avait pas violé ses droits en l’emprisonnant ,et la Cour suprême du Sénégal a cassé le jugement du tribunal de Ziguinchor qui imposait sa réintégration dans  les listes électorales.

Sonko a connu deux revers cinglants donc ,qui continuent d’éloigner la perspective de son éventuelle participation à la présidentielle du 25 février 2024.

 

Les  manipulations acharnées de ses partisans, avocats en tête, n’ont servi à rien.

Sonko a perdu à la CEDEAO et à la Cour suprême à Dakar.

Dans les deux cas des juges compétents et sans peur ,ont dit le droit et renvoyé les manipulateurs à leurs chères études.

L’avocat n’est pas un magicien, encore moins un vendeur de chimères.

Sonko est retourné à la case prison,en espérant qu’il aurait des nouvelles positives, mais il a déchanté lorsque les deux verdicts défavorables sont tombés et brisé ses faux espoirs.

Faut-il lui demander d’être courageux et d’éviter de se lancer dans d’autres  numéros   de faux gréviste de la faim  ou de « malade imaginaire » ?

Cela ne servirait à rien car l’homme est un poltron et n’assume jamais ses actes.

La stricte vérité est qu’il est inéligible et sa situation va empirer, si l’on peut dire ,quand ses condamnations pour diffamation (procès contre Mame Mbaye Niang) et corruption de la jeunesse (contre Adji Sarr) vont devenir définitives.

C’est dire que l’objectif d’une réintégration dans les listes électorales est un fantasme pour un candidat non partant.

En ce qui concerne ses avocats, ils se font de la mauvaise publicité ,en encaissant défaite sur défaite ,et donc en se discréditant ,chaque jour davantage.

La publicité étant interdite aux avocats, au Sénégal ,ils profitent des apparitions médiatiques pour « se vendre ». Négativement, car ces robes noires sont identifiées aux « chevaux jamais gagnants » depuis les procès Khalifa Sall et Karim Wade.

Quant aux partisans militants ,ils sont de plus en plus rongés par le découragement.

Ils sont conscients d’avoir misé sur le mauvais cheval amateur d’écuries closes et de rêveries en plein jour. Et se désintéressent de la politique et choisissent les voies de l’émigration.

Sonko ne fait plus rêver, il inspire des cauchemars.

Sa machine à manipulation fonctionne à plein régime, mais ne cesse d’accoucher de fake news,vite éventés.

Ce qu’il faut retenir de cette journée ,c’est le double échec de Sonko ,giflé à la CEDEAO et douché à la Cour suprême de Dakar.

Un nouveau procès aura lieu au tribunal hors classe de Dakar.

En attendant Sonko reste en dehors des listes électorales et son mandataire dévoué peut souffler, ses va-et vient entre la CENA et le ministère de l’Intérieur étaient ridicules.