C’est haro sur le baudet Sonko, pour condamner ses déclarations ethnicistes contre le président Macky Sall, accusé de « stigmatiser les Casamançais » « et qui a un problème avec les Casamançais ».
Sonko sait parfaitement qu’il ment, mais il vise un objectif très clair : lancer un message aux rebelles du MFDC, notamment ceux qui ont été arrêtés à Dakar, comme Ousmane Akilline Diatta. Qui avait fait le déplacement pour semer troubles et chaos dans la capitale sénégalaise.
Comme toujours, sa lâcheté ne lui permet pas d’assumer ses accointances avec les rebelles ; alors, il saisit toutes les occasions forcées pour les caresser dans le sens du poil.
Et leur rappeler qu’ils mènent un seul et même combat, pour déstabiliser le Sénégal et ses Institutions.
Le débat est à situer à ce niveau, pour révéler, au grand jour, les ressorts de l’action politique de cet homme qui est un fléau à lui tout seul.
Pourquoi, une telle sortie maintenant ? Pour faire oublier les réalités politiques de l’heure : sa coalition YEWWI a perdu sa tête de liste ,lui-même ,qui ne sera pas sur les bancs de l’Assemblée pour la XIVe législature.
Plus d’immunité parlementaire donc et un procès retentissant en vue, qui va étaler des « choses intimes » sur la place publique : « accusation de viol oblige ».
Entre lâcheté et bravade vaine ,Sonko ne sait plus où donner de la tête.
Il est comme un bateau ivre en perdition, dans l’océan de ses propres turpitudes. Maudissant les pulsions qui l’ont poussé vers le salon « SWEET BEAUTE ».
Même son engagement avec les rebelles ne s’est affirmé qu’à partir de ce scandale qui a douché ses ambitions politiques.
La mairie de Ziguinchor est un refuge pour un accusé aux abois, tout comme le soutien envers le MFDC qui ne fait plus l’ombre d’un doute.
Comme l’a révélé le maire de SINDFIA, Ansoumana Sané : « Sonko parle mal le Diola », « il avait refusé l’entrée de ses enfants dans le bois sacré, en affirmant que c’était un gaspillage d’argent ».
Ça, c’était avant la radiation des impôts et domaines et la traversée du désert.
Comme par hasard, Sonko se rappelle qu’il était Diola.
Alors qu’auparavant la cérémonie hautement symbolique pour cette communauté ne le préoccupait pas outre mesure et c’est ce qu’atteste son refus d’y engager ses propres enfants.
Sonko s’est replié en Casamance pour se venger de l’Etat du Sénégal qui l’a radié, pour faute grave.
Il ne défend pas l’idéal de paix et d’ouverture des Diolas, hommes intègres et pacifiques.
Le MFDC rebelle a toujours été ultra minoritaire en Casamance .Il est en train d’agoniser et Sonko le sait bien.
Seulement, il est désespéré et fait feu de tout bois. Au risque de suffoquer en inhalant des fumées toxiques.
Pour l’heure, sa sortie lui a valu une réprobation générale !
D’ailleurs le procureur de la République devait s’auto-saisir, pour interpeller le quidam.
C’est sans doute un souhait de Sonko, qui pourrait créer ainsi des tensions.
Mais une telle opportunité ne lui sera pas offerte.
Les élections auront lieu à date échue, le 31 juillet, s’il plaît à Dieu.
Ensuite viendra le temps du procès avec l’ « Affaire Adji Sarr ».
Ce rendez-vous judiciaire hante le sommeil de l’homme recalé des listes électorales et qui en veut à ses alliés incompétents qui le privent d’immunité .
Mais, ce qui est fait est fait.