Après avoir tympanisé tout le monde pour obtenir l’autorisation d’organiser une « manifestation pour exiger la libération des prisonniers politiques »,les manifestants, majoritairement « pro-Sonko »ont récolté une gifle cinglante de la part des citoyens sénégalais qui ont, massivement boycotté leur initiative .
Tous les médias qui ont couvert l’évènement ont reconnu qu’il « n’y avait que quelques centaines de personnes ».
Pourtant les organisateurs avaient choisi, la journée du vendredi, après la prière ,pour espérer attirer les foules qui revenaient des mosquées.
Ils l’ont eu tout faux : les gens n’avaient pas leur temps,comme on dit et ont ignoré, royalement,les porteurs de pancartes esseulés.
Ceux qui croyaient relancer les grandes « marches d’antan »,ont donc fait chou blanc et se sont noyés dans leur propre sueur de la honte qui dégoulinait de leur visage, en cette chaude après-midi dakaroise.
Les jeunes ,naguère ,poussés devant comme de la chair à lacrymogène ,avaient déserté les rangs ,ayant choisi d’être des « abonnés-absents ».
Il est vrai qu’ils ne croient plus aux discours des « pro-Sonko » et autres thuriféraires d’un homme aux arrêts ,qui joue au malade imaginaire, entre lit d’hôpital et chambre de prison.
Le disque est rayé et il n’y a plus de « projet » ,si jamais, une seule esquisse avait jamais existé.
L’évident est que les sénégalais sont fatigués de marcher et de se faire piétiner l’esprit, par des gens manipulateurs et lâches qui sont prêts à justifier l’injustifiable ,comme la « carbonisation » de deux sœurs, dans le bus Tata incendié à Hann.
Qui acceptent les discours criminels : « si on vous tue ,vos mères enfanteront d’autres », « allez déloger le président de la République et assassinez le » etc.
Les marches ont participé à l’action d’infantilisation des esprits, pour imposer une violence qui n’a pas sa place en démocratie.
Marcher pour un oui ou un non, bloquer la circulation, empêcher les travailleurs du secteur informel de vaquer à leurs occupations ,perturber le repos des citoyens, tout ceci est à conjuguer au passé révolu.
L’échec de ce vendredi est un avertissement clair : la récréation est terminée.
Le droit de manifester est respecté au Sénégal ; mais semer des troubles n’est ni autorisé, ni acceptable.
Il n’y a aucun « prisonnier politique » au Sénégal et tout le monde le sait.
Ceux qui sont derrière les barreaux sont des prisonniers de droit commun ,des terroristes pris la main dans le sac et des personnes en attente de jugement.
Avec plus de 300 partis politiques et plus de 200 candidats à la candidature, pour la présidentielle de 2024, tout le monde constate que la démocratie sénégalaise est plus solide que jamais, et même en « surchauffe populaire ou poliste ».
Pas du tout sous le coup de restrictions, quelles qu’elles soient.
Cette marche boycottée était sans objet, reconnue comme telle et ignorée par les citoyens sénégalais matures.
Ceux-ci refusent d’être manipulés et n’agissent qu’après avoir mûrement réfléchi.
Les bouffonneries des « pro-Sonko » les laissent de marbre.
C’est pourquoi, ils ont tourné le dos aux aboyeurs et autres frustrés.
Ceux qui ont mordu la poussière ce vendredi, doivent se le tenir pour dit.