Le Ministre des finances Cheikh DIBA rendra compte un jour devant la justice ou devant la Haute cour de justice. Il est en train de commettre des fautes de gestion extrêmement graves. Et les prochains audits de la Cour des comptes en 2025 ou 2026 vont révéler ces malversations.

Sur ordre de Ousmane Sonko, le Ministre Cheikh Diba a procédé à des opérations financières douteuses depuis l’Eurobond estimé à 450 milliards. Fraîchement arrivé au pouvoir, Ousmane Sonko avait besoin de liquidité c’est ainsi que des opérations frauduleuses ont été faites par des coupes budgétaires sur fond de détournement d’argent public. Sonko et Diomaye ont été déçus après leur prise de service car ils croyaient qu’ils allaient trouver des mallettes remplies d’argent à la Présidence. Or, les finances publiques ne marchent pas comme ça. Il fallait procéder à des engagements au niveau du Trésor public. Mais cette procédure était lente à leurs yeux c’est pourquoi ils ont défalqué 05 milliards sur les 450 milliards de l’Eurobond. Cet argent devrait servir à récompenser certains jeunes à Ziguinchor, à Bignona, à payer des charlatans recrutés avant leur libération et à régler certaines dépenses personnelles. Une autre partie a été distribué à des militants lors de la Tabaski. Les 108 millions qui défraient la chronique ces jours derniers ne représentent rien par rapport au carnage financier opéré par SONKO et Cheikh Diba.

Instruction a été donnée à Cheikh Diba pour masquer ce trou en annonçant une indemnisation des ex prisonniers. Il a aussi soutenu que les 108 millions distribués représentent une avance sur les 05 milliards. C’est archi faux. Les 05 milliards ont été consommés par Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Diba. Le président de la République n’est pas mêlé dans ces opérations frauduleuses même s’il a reçu sa part du butin.

Le Forum Civil et le député Abdou Mbow ont bien fait d’exiger des comptes. Mais malheureusement, le gouvernement ne va pas répondre à leur interpellations.

Cheikh Diba travaille d’arrache pied pour masquer le carnage financier en fabriquant de faux chiffres financiers et de faux documents administratifs. Afrique confidentielle promet d’y revenir.