Le gouvernement du Sénégal a eu une rencontre féconde avec le G50,un groupe de pays et d’institutions qui sont des partenaires financiers et économiques.
Sur le plan économique, les résultats exceptionnels du Sénégal ont été salués, notamment par le représentant de l’Union européenne, Jean Marc Pisani.
Ce dernier, a aussi commenté l’actualité politique du pays et a souligné, « l’importance de préserver la stabilité et la démocratie »,en favorisant un climat apaisé, propice au dialogue et une participation politique inclusive pacifique et apaisée ».
Dans son adresse à ses interlocuteurs ,du jour, le Premier ministre Amadou Bâ,a précisé que : « le Sénégal protège les droits et les libertés dont l’exercice est garanti ,sous le contrôle du pouvoir judiciaire ».
Les échanges ont été marqués du sceau de la franchise, qui sied entre partenaires qui se respectent et qui sont tous des défenseurs de l’Etat de Droit, de la Démocratie et de la justice ; une justice indépendante ,avec des juges dont la seule boussole est la Vérité ,l’impartialité et le refus de toute pression ,d’où qu’elle vienne.
Ces juges agissent en conformité avec le Code pénal et l’ensemble des lois votées par les élus du peuple .Les péripéties de la vie politique ne peuvent interférer dans le fonctionnement de la justice,quelles que soient les manipulations orchestrées par des opposants aux abois, empêtrés dans des procès intentés par d’autres citoyens qui s’estiment diffamés ou violés etc.
Les citoyens français vivent, au quotidien, des séquences judiciaires qui concernent des hommes politiques, leaders de parti, élus ,et même anciens chefs d’Etat ,sans que personne ne trouve à y redire.
Il en est de même aux U.S.A ,où l’actualité brûlante met l’ancien président Trump en scène ,face à la justice ,dans une affaire ,à la fois financière et de mœurs.
Dans toutes ces affaires ,les personnes inculpées sont présumées innocentes.
Il en est de même au Sénégal, où le pouvoir judiciaire n’a rien à envier à celui des Etats les plus démocratiques dans le monde .
Il est vrai qu’au Sénégal, il y a aussi des esprits torturés qui plaident pour que des opposants « soient affranchis de toute poursuite judiciaire».
C’est bien une démarche insensée ,qui ne peut pas prospérer dans un pays qui s’honore d’avoir fait élire plusieurs juges dans les hautes instances de juridictions internationales, comme la Cour internationale de justice de La Haye.
Au Sénégal ,il y a un pouvoir judiciaire et ce n’est pas le cas en France. Les juges sont libres et indépendants.
Si un citoyen comme les autres décide de ne pas répondre à la convocation de la justice , en essayant ,manifestement de gagner du temps, pour échapper à l’impératif catégorique de répondre de ses propres actes, (c’est Ousmane Sono qui a accusé Mame Mbaye Niang publiquement et qui a affirmé qu’il détenait un rapport de l’inspection des finances (IGF) qui l’épingle), alors il en subit les conséquences judiciaires.
Personne ne peut justifier le choix irresponsable de Sonko qui a été condamné, en première instance . Fort justement !
Dans un système de double juridiction, le Parquet comme le plaignant ou la personne qui est jugée, peuvent faire appel d’un jugement, selon la loi qui en fixe les modalités.
Le Parquet et Mame Mbaye Niang sont donc parfaitement libres de faire appel, dans le but de faire condamner plus sévèrement Sonko ,en termes de durée de condamnation et d’augmentation du montant des dommages et intérêts.
DURA LEX, SED LEX !
Pourquoi s’en priver avec un homme irrespectueux, arrogant et qui a, avec son « verbe venimeux », égratigné toutes les institutions de la République.
Il s’est piégé tout seul et doit en payer le prix fort.
L’Etat du Sénégal a les moyens de faire appliquer la loi.
Et tout le monde, doit se le tenir pour dit.