Le Procureur de la République du Sénégal a décidé de faire arrêter les deux députés Massata Samb et Mamadou Niang du parti « PUR », qui ont sauvagement agressé Amy Ndiaye député de la coalition BBY.

La scène d’une violence inouïe : les deux hommes s’étant rué sur la dame (Amy Ndiaye) pour la gifler d’abord et lui donner un coup de pied sur le thorax ensuite, s’est déroulée ,le jeudi 1er décembre, dans l’enceinte de l’Hémicycle, en pleine séance plénière budgétaire.

 

Ce déferlement de violence indigne de deux hommes contre une femme, a suscité un tollé mondial et révolté tous les sénégalais démocrates et respectueux des valeurs ancestrales africaines.

Le respect dû à la femme, mère, sœur ,fille, gardienne des traditions et « porteuse de l’avenir du peuple » que sont les enfants ,a été bafoué et piétiné par deux individus ignobles qui n’ont pas leur place dans une Assemblée nationale.

De tels vandales sont à éloigner de la société ,pour qu’un juste châtiment leur soit infligé, en prison.

Et qu’ils soient destitués de leur mandat qu’ils ne méritent pas d’exercer ,au nom du peuple sénégalais.

La question juridique de l’immunité parlementaire a, sans doute ,été examinée par le Procureur ,avant qu’il ne tranche, dans ce cas qui relève ,manifestement du flagrant délit.

Les citoyens sénégalais ont massivement dénoncé les actes de barbarie des deux députés du PUR, parti dont le « responsable moral, Moustapha SY », a déjà eu maille à partir avec la justice et a été incarcéré, à la suite de propos diffamatoires et surtout ,obscènes à l’endroit du président Abdou Diouf.

Ce « marabout » n’est pas un modèle de droiture et de respectabilité. Il est sulfureux et ose tenir des propos obscènes ,que même les vulgaires bandits, n’oseraient pas proférer.

Il n’est donc pas surprenant que des hommes qui se réclament de lui, en arrivent à des comportements aussi scandaleux qui ont terni l’image de cette XIV ème législature qui commence à peine.

Depuis le 12 octobre, toutes les dérives possibles et imaginables ont déjà été perpétrées ,si l’on peut dire,par les députés de YEWWI, dont font partie ces deux barbares que sont Massata Samb et Mamadou Niang .

Lors de la séance inaugurale (12 octobre), l’actuel maire de Dakar ,Barthélémy Dias, a arraché le micro ,en pleine séance plénière.

Son collègue de YEWWI, Guy Marius Sagna a essayé de s’emparer de l’urne où devaient être déposés les bulletins de vote pour l’élection du président de l’Assemblée nationale.

Minoritaires, les députés de YEWWI ont tout tenté pour empêcher le vote.

La présidente de séance a été obligée de faire appel aux forces de l’ordre (gendarmes en service à l’Assemblée) , pour faire respecter les règles démocratiques au sein de l’Hémicycle.

Sans espoir de victoire ,les députés de YEWWI ,ont quitté les lieux ,après avoir déchiré et jeté leurs bulletins de vote.

La séquence du 1erdécembre, n’est qu’une nouvelle démonstration de la volonté des partisans d’Ousmane Sonko ,Moustapha Sy et Khalifa Sall, d’imposer la tyrannie et la violence dans le pays.

Ces gens-là ne sont pas des démocrates, mais ,comme toujours force restera à la loi, au Sénégal.

Une minorité, même forte, reste une minorité et ne peut empêcher le fonctionnement démocratique de l’Assemblée nationale.

Les agresseurs de Mme Amy Ndiaye-qui est en état de grossesse et qui a été évacuée à l’hôpital- vont devoir assumer leur barbarie et subir les sanctions judiciaires adéquates.

Quant au « marabout » Moustapha Sy et ses alliés politiques-qui n’ont même pas daigné condamner les actes odieux de ses députés-« talibés » barbares ,ils sont de plus en plus démystifiés par les populations qui se rendent compte qu’ils n’ont aucune solution d’espoir et de rigueur morale pour le peuple.

Le recours à la violence est signe de faiblesse et d’impuissance ,d’incapacité à se maitriser et de volonté névrotique, voire psychotique de dicter sa loi aux autres.

Au Sénégal ,la loi des nervis et des barbares ne passera jamais.

C’est pourquoi ,la justice actionnée par le Procureur doit agir avec célérité et fermeté contre ces deux députés de l’horreur.

Et que les lâches qui les soutiennent soient aussi dénoncés pour être identifiés pour que l’opprobre les ensevelisse dans sa boue immonde.