Malgré la grâce accordée à Karim Wade, les procédures judiciaires concernant les paiements des pénalités financières et les recouvrements décidés par la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) se poursuivent.
C’est pourquoi une audience a lieu ce lundi au Tribunal de Grande Instance de Paris pour trancher la question de savoir si l’arrêt de la CREI peut s’exécuter en France, avec la saisie des biens appartenant à Karim Wade et à ses complices.
La procédure concerne deux appartements localisés dans le seizième arrondissement de Paris qui appartiennent l’un à Karim Wade et l’autre à Bibo Bourgi.
A la suite de la libération du fils de l’ex-président Abdoulaye Wade, le gouvernement du Sénégal avait tenu à préciser qu’il n’était pas question de transiger sur les intérêts civils et que la grâce dispensait seulement de la peine de prison.
Le feuilleton judiciaire n’est donc pas encore clos concernant une affaire qui continue de faire couler beaucoup d’encre au Sénégal.
L’audience de ce jour va certainement alimenter le débat qui se situe aux frontières du judiciaire, du politique et du médiatique.