Contrairement à la version de l’avocat d’Ousmane Sonko, Me Bamba Cissé, qui affirme que son « client a répondu à toutes les questions et a continué à rejeter toutes les accusations de viol portées contre lui par la masseuse Adji Sarr », de source sûre, A.C est en mesure de valider un autre compte-rendu de l’audition qui met en exergue les refus systématique de Sonko de répondre aux questions dérangeantes du Doyen des juges d’instruction.

Et son refus péremptoire de se soumettre à un test ADN pour vérifier  si le sperme recueilli par les enquêteurs ,sur les parties intimes de l’accusatrice lui est imputable ou non.

 

Pourquoi un tel refus ?

Le test ADN est d’une fiabilité redoutable, car impossible à contester.

C’est l’épreuve de vérité par excellence, au-dessus ,et de loin,du détecteur de mensonge.

 

Quelqu’un qui n’a rien à se reprocher et dont le sperme n’est jamais en vagabondage dans les lieux de luxure et autres ,n’a rien à craindre d’un test ADN.

Le « complot d’empoisonnement révélé  brusquement ,ce jour », est un alibi pour faire diversion et « justifier » le refus du prélèvement pour un test ADN ;

les vrais comploteurs ne sont pas là où on  les cible !

La reprise de la thèse de la « falsification de P.V » participe de cette volonté désespérée de répondre à des faits qui incriminent indubitablement,Sonko.

Tout ce qui est réel et établissant rationnellement la culpabilité de Sonko, « est le fruit d’un complot » ?

Comme cela ,il est facile de tout rejeter et ,surtout de ne pas répondre à des questions qui font siffler les oreilles : aller nuitamment à un salon où officient de très jeunes filles,sans diplôme de kinésithérapeute « pour se faire masser les épaules » ???

Sans gardes du corps, en plein couvre-feu, confinement Covid 19 oblige ???

Quand Sonko parle, l’esprit critique est prié d’abdiquer :il ne faut plus réfléchir. Il faut boire ses paroles comme de l’eau bénite et se taire.

Une audition chez le Doyen des juges ne se passe pas  comme cela, car l’homme qui a déjà recueilli toutes les dépositions des autres protagonistes ,a  des  moissons  d’informations qui lui permettent de confondre Sonko.

Ce dernier savait ce qui l’attendait et c’est pourquoi, il a tout fait pour ne pas y aller.

En mars 2021 ,il avait poussé des centaines de jeunes dans un « mortal kombat », qui a laissé 14 cadavres dans les rues.

Depuis ,l’Etat a pris ses responsabilités et empêché Sonko et ses vandales de semer morts et désolation dans les différentes manifestations de rue qu’ils ont organisées.

C’était le cas ce jour ,avec un déploiement des forces de l’ordre impressionnant qui a tué dans l’œuf toute velléité de perturbation de l’ordre public.

Maintenant la balle est dans le camp du Doyen des juges d’instruction qui doit organiser la confrontation entre Adji Sarr et Ousmane Sonko.

Ce sera le moment de vérité XXL (sans malice), qu’a toujours redouté Sonko qui n’ose jamais prononcer le nom de cette jeune fille  qui semble être « la terreur » de « quelqu’un qui joue les terreurs » et qui est ,en fait ,un tigre en papier.

Pourquoi n’a-t-il pas appelé à un « mortal kombat » et à une « deuxième vague » qu’il promettait de déclencher si jamais, il était sommé de se rendre chez le juge d’instruction ?

Il a été sommé d’y aller et il a obtempéré ,parce qu’il a vu la détermination affichée par l’Etat et les forces de l’ordre qu’il a actionnées.

Sonko n’est ni fou, ni fatigué de vivre.

Il devra retourner au tribunal pour un face à face avec son accusatrice, Adji Sarr ,plus déterminée que jamais à l’obliger à reconnaitre son crime .

La justice doit aussi contraindre Sonko à subir le test ADN qui le blanchira ou l’enfoncera ad vitam aeternam.

Sans possibilité de contestation ou de recours aux théories complotistes si bon marché.

Le Doyen des juges a l’autorité nécessaire ,de par la loi ,pour obliger le justiciable Sonko à s’exécuter.

Le feuilleton continue.