Le président Macky Sall a finalement tranché et fait voter à l’Assemblée nationale l’augmentation du nombre de députés qui passe de 150 à 165.
Si tout le monde s’était mis d’accord pour que la diaspora soit représentée dans l’hémicycle, le choix d’ajouter 15 députés fait grincer des dents, notamment chez les opposants. Ces derniers auraient préféré que les députés de la diaspora soient inclus dans le total de 150 qui ne changerait pas.
Mais tout laisse croire que cela aurait posé problème à la coalition BENNO BOKK YAKAAR du président Sall qui compte tout de même 120 députés sur les 150.
Soucieux de ne pas susciter des mécontentements dans sa propre coalition, le président a donc décidé de « créer de nouveaux postes ».
C’est une manœuvre politicienne décriée par les opposants qui avaient déjà critiqué ouvertement la mise sur pied du haut conseil des collectivités territoriales(HCCT).
Tout cela montre les limites du volontarisme en matière de rigueur budgétaire. Le sénat avait été supprimé pour « faire des économies ». La réalité politique impose l’octroi de postes.
En ce qui concerne la diaspora sénégalaise présente sur tous les continents et dont le dynamisme et l’apport à l’économie nationale est remarquable elle mérite, assurément d’être bien représentée au parlement. C’est une exigence démocratique.