Sur les 21 coalitions et/ou listes annoncées, seules 15 ont été finalement déposées, en temps et en heure ,à la Direction générale des élections, au ministère de l’Intérieur.
Il n’y a pas eu de bousculades parce que tous les acteurs avaient accepté les résultats du tirage au sort qui avait établi l’ordre de dépôt des listes des différentes formations politiques.
Les bousculades et tohu-bohu observés en 2017,par exemple ,ont été évités et la sérénité a prévalu.
La coalition présidentielle, grande favorite des élections législatives du 31 juillet a choisi l’ancienne Première ministre ,Aminata Touré comme tête de liste…Elle était déjà la personnalité chargée de coordonner, au niveau national, la collecte des parrainages pour BBY.
Au vu des résultats obtenus, le travail accompli ,sur l’ensemble du territoire sénégalais ,est remarquable.
Et laisse augurer d’une victoire claire et nette de BBY ,au soir du 31 juillet.
Les législatives sont à un tour, avec une formule « mixte » : sur les 46 départements ,la victoire assure à la formation majoritaire ,dans chaque département, la totalité des sièges en compétition.
Ensuite ,l’ensemble des suffrages obtenus ,sur le plan national ,par chaque formation, permet un partage proportionnel des sièges, au nombre de 53 sur un total de 165.
Les 112 sièges restants sont attribués aux vainqueurs des joutes départementales et au niveau de la Diaspora (où 15 sièges sont en jeu).
Comme lors des élections locales ,les opposants sont en ordre dispersés et aucune de leurs formations n’arrive à présenter des candidats dans la totalité des circonscriptions nationales ;
C’est bien pour masquer cette carence qu’elles ont annoncé un accord pour soutenir le candidat de l’une ou autre formation dans les circonscriptions où les unes ou les autres sont aux abonnés absents.
Dans les départements, comme les locales l’ont démontré, la suprématie de BBY est incontestable et va donc constituer un avantage décisif.
La désunion de l’opposition est logique car le choc des ambitions et la guerre pour les postes y laissent peu de place au dialogue.
Par contre BBY a bien appris de ses tensions artificielles créées pendant les locales, avec notamment les listes parallèles ; et s’est mise en ordre de bataille ,cette fois-ci, dans l’unité.
Faut-il rappeler qu’en 2014,BBY avait perdu les locales à Dakar et gagné les législatives dans la capitale par la suite.
C’est donc possible de refaire le même coup, si la mobilisation est renforcée, notamment dans les banlieues.
Le gouvernement a besoin d’une confortable majorité à l’Assemblée nationale pour pouvoir travailler ,en toute sérénité.
Les enjeux sont donc clairs et les citoyens en sont conscients.