Les efforts africains se poursuivent pour assurer une sortie de crise en Libye. Cette fois c’est au niveau de la capitale congolaise, Brazzaville, que les différents protagonistes se donneront rendez-vous le 9 septembre prochain pour une nouvelle réunion. Initiée par le comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye que préside le chef d’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, cette nouvelle réunion inclura également les représentants des pays voisins de la Libye.

Connu pour ses talents de médiateurs, le président Nguesso compte initier un nouveau dialogue entre le président du Conseil libyen Fayez El Serraj et le chef de l’armée nationale libyenne Khalifa Haftar. Selon les informations disponibles, les deux hommes forts de la nouvelle Libye de l’après Kadhafi ont confirmé leur participation à la réunion de Brazzaville. Ils ne seront pas seuls lors de cette rencontre car plusieurs membres du gouvernement en place ainsi que des parlementaires libyens prendront part aux débats.

En effet, cette rencontre devra rassembler un certain nombre de dirigeants libyens, dans le but de sortir de l’impasse politique qui empêche l’application de l’accord de Skhirat au Maroc, conclu en 2015 sous l’égide de l’ONU. Elle a pour objectif également de relancer les efforts de réconciliation nationale à l’aide de plusieurs initiatives de l’UA, de la Ligue arabe (LA) et de l’ONU, qui cherchent à rapprocher les factions libyennes rivales dans l’espoir de parvenir à un règlement politique.

Pour rappel, le Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, présidé par Denis Sassou Nguesso, a été créé par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, au cours d’une rencontre des ministres africains des Affaires étrangères qui s’est tenue en septembre 2014 à New York. Il vise à ramener la paix et la sécurité en Libye. Ce comité rassemble neuf pays : le Niger, la Mauritanie, la République du Congo, l’Afrique du Sud, le Soudan, le Tchad, l’Egypte, l’Algérie et la Tunisie.