Dans une grande interview, le président de la république du Congo a décliné sa vision du pouvoir, de l’unité africaine et de la responsabilité générationnelle. Grand panafricaniste qui fait du Dialogue son arme principale, le président Denis Sassou Nguesso, est un homme de devoir, dont le peuple congolais ne semble pas prêt à se séparer d’un homme qui aura ramené la paix dans le pays et posé les jalons d’une marche à pas sûrs vers l’émergence.
Le Congo, comme la plupart des pays africains, est revenu de loin. Le pays a dû traverser une période de turbulences, marquée par une instabilité politique. Quatre coups d’État ont marqué cette phase tumultueuse : 1963, 1968, 1977 et 1979.
En homme profondément attaché aux vertus du consensus, le président Denis Sassou Nguesso n’avais pas hésiter en 1991, à organise une Conférence nationale, qui permit une alternance pacifique et démocratique qui l’a amené à quitter le pouvoir en 1992 pour ne retrouver le fauteuil présidentiel qu’en 1997, après que la parenthèse de son absence ne soit marquée par une guerre civile, poussant les Congolais à souhaiter son retour aux commandes dans un pays, ruiné par une guerre civile fratricide. Revenu au pouvoir, le président Sassou se met à bâtir un pays moderne tout en approfondissant les rouages du dialogue, qui remplace désormais, le recours aux armes.
De guerre lasse, il devient un timonier incontestable et son leadership s’étend un peu partout en Afrique voire même dans le monde tout entier.
Du 24 janvier 2006 au début 2007, Denis Sassou Nguesso fut élu par ses pairs, Président en exercice de l’Union africaine. Il s’est mis à chercher à éteindre les foyers de tension à travers le continent et à faire avancer le grand projet qui vise à bâtir une Afrique unie, démocratique et prospère.
Réputé sage, homme de dialogue et de consensus, le président Denis Sassou Nguesso s’est révélé un grand panafricaniste qui a beaucoup œuvré pour promouvoir l’unité du continent et la réalisation de son développement.
En pleine crise libyenne, le président Sassou est porté à la tête du Comité de haut niveau sur la Libye, en vue de piloter le groupe des “5”, pour la recherche d’un consensus, comme première étape vers une paix durable qui passerait par la réconciliation entre toutes les parties en conflit.
En juillet prochain, le Comité de haut niveau envisage de tenir un forum pour amener les belligérants libyens à s’asseoir autour d’une seule table, pour définir ensemble, un plan de sortie de crise.
A l’orée de la prochaine présidentielle, prévue en 2021, le Parti congolais du Travail ( PCT), mise déjà sur la candidature incontestable et incontestée de Denis Sassou Nguesso qui a marqué à jamais, l’histoire politique de la république du Congo.