Rien n’est plus efficace pour attirer des investissements dans un pays que de bonnes infrastructures. Les dirigeants du Congo Brazzaville en sont conscients et se sont lancés depuis quelques années dans une politique de mise à niveau des infrastructures du pays. Rien que le 20 juin dernier, le président Denis Sassou-N’Guesso a inauguré une nouvelle vague de projet visant le renforcement de la capacité du pays à accueillir les grands évènements internationaux.

C’est dans ce sens que le nouveau centre international de conférence de Kintélé dans la banlieue nord de la capitale a vu le jour. Présenté comme un complexe sur plusieurs niveaux avec une première partie composée d’une salle de conférence de 59657m², le centre a une capacité d’accueil de 1500 sièges. Selon les porteurs de ce projet pharaonique, le centre sera également composé d’un héliport de 1150 m² ainsi que d’une salle des Présidents de 375 sièges, dont 75 sièges des présidents et 300 sièges pour les conseillers. Toujours au niveau de la première partie, le centre a été équipé de trois salons VIP de 152m² pour les réunions bilatérales ; d’une salle des banquets de 2285m² pouvant accueillir 1000 personnes, divisible en trois salles (1 salle de 320 personnes et deux de 160 personnes).

Et pour ne rien avoir à envier aux grands projets internationaux, le centre de Kintélé a été équipé d’un hôtel quatre étoiles avec une capacité de 200 chambres. Cette deuxième partie du projet, consacrée à l’amélioration des conditions de séjours des invités du pays, comprend également un restaurant hôtel de 286m² de 90 couverts, un bar, un fitness Center, un Sauna et 4 salles de massage. Et ce n’est pas tout car les initiateurs du projet ont pensé à toutes les catégories de visiteurs. Dans ce sens un restaurant public de 885m² de 100 couverts, un musée de 691m² ; un Piazza de 1150m² et un bâtiment technique de 1052m² vont être mis en place assurent les constructeurs.

Cet édifice marque donc le nouveau virage que prend le Congo pour son ouverture sur l’international. En effet, avec toutes les infrastructures que compte désormais le pays et notamment la capitale Brazzaville, le Congo peut prétendre à l’organisation des rencontres régionales et internationales destinées à l’Afrique. Le renforcement des infrastructures touristiques et hôtelières du pays durant ces dix dernières années favorisera sans nul doute ce nouveau positionnement du Congo.

Discret sur la scène internationale, le Congo semble plutôt privilégier l’action à la parole. En effet, le pays a retrouvé sa croissance positive. Après un taux de 2.6% enregistré en 2016 les prévisions parlent d’un taux de 3,4% pour l’année en cours. La hausse, due notamment à la mise en productions de nouveaux blocs pétroliers, pourrait s’améliorer davantage dans les prochaines années si le pétrole retrouve sa bonne santé sur les marchés internationaux.