La France décide de sanctionner Ferdinand Mbaou, ancien responsable de la sécurité du Président Pascal Lissouba en gelant tous ses avoirs en France.

Ferdinand Mbaou l’aura appris à ses dépens, ainsi que tous les obscurantistes qui ignorent tout de la teneur de la loi en France. Sur décision de justice française, datant du 25 octobre 2017, les avoirs du colonel Mbaou connu pour son tempérament belliqueux et son activisme à organiser des actes terroristes, ont été gelés pour la seconde fois(janvier 2017) par mesures conservatoires et après dénonciation présumée d’acte terroriste.

En effet, ne supportant point le départ de son mentor Lissouba du pouvoir depuis 1997, M.Mbaou rumine sa haine viscérale vis à vis de l’actuel président, Mr Denis Sassou N’Guesso, réélu récemment pour un mandat de 5 ans, en mars 2015.

En complicité avec Madame Massala Lembe, M.Mbaou n’a pas été capable de justifier la provenance de ses importants avoirs étendus d’ailleurs aux comptes bancaires de Roseline Massala Lembe, elle aussi frappée par la même mesure ; le gel de ses avoirs. Une dame complice, valet à tout faire et sensée faire le lien entre Mbaou et Mohsen Hojeij, un ancien opérateur économique qui a fait fortune au Congo et qui salie malheureusement ce pays qui lui a tout donné.

De fil en aiguille, Ferdinand Mbaou et Mohsen Hojeij se sont découverts une vocation, celle consistant à perpétrer des actes terroristes pour déstabiliser le pouvoir en place à Brazzaville.

La France qui s’interroge sur la fortune de Mbaou et ses velléités de déstabilisation d’un pouvoir issu des élections régulièrement organisées au Congo n’accepte pas de jouer le rôle de base arrière de lancement d’actes terroristes contre un pays souverain, avec lequel elle partage une histoire commune, riche en événements fondateurs de nations civilisées. Brazzaville fut la capitale de la France libre, en 1944.

À l’évidence, nul n’ignore qu’en 1997, l’ancien directeur général des services de sécurité du Président Lissouba avait réussi à s’enfuir du Congo, en compagnie de son épouse angolaise, avec des fonds importants qui étaient destinés à payer les émoluments de nombreux soldats de ses services. Il s’était évadé aussi avec d’autres fonds destinés aux missions sensibles liées à la sécurité du Président de la République de l’époque. Ce qui lui a permis dans un premier temps de vivre un exil doré au grand dam de ses compagnons d’infortune, après la guerre de 1997.

En gelant les avoirs de Ferdinand Mbaou, colonel à la retraite, la France s’aligne plus ou moins sur la position du Congo qui l’avait déjà condamné pour ses intentions terroristes et son esprit putschiste, en 2009. C’est à la suite de sa libération qu’il demanda l’autorisation de sortie du territoire afin d’aller prétendument se faire soigner en France. Et c’est de là qu’il mène ses actions subversives pour déstabiliser le Congo.

Les interventions et le lobbying d’un autre pourfendeur du Congo, Loïc Le Floch-Prigent, auprès des autorités françaises n’ont pas convaincu les enquêteurs qui ont qualifié ses actes de terrorisme et de blanchissement éhonté de capitaux. Une réelle entorse à la loi française contre le blanchissement d’argent et le financement des actes terroristes.

 

Pour lutter contre ces fléaux, la réglementation européenne a été durcie et renforce les obligations de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Les banques françaises respectent attentivement ces nouvelles règles strictes de vigilance.

Le blanchiment de capitaux est un délit pénalement sanctionné qui consiste à donner une apparence légitime à des capitaux qui, en vérité, proviennent d’activités illicites telles que les activités criminelles. Ferdinand Mbaou est bien conscient que la justice française peut bien le loger à cette enseigne. Car même ses prouesses en tant que ancien international congolais de volley-ball ne lui auraient pas permis d’acquérir une telle fortune.

L’Arrêté du 25 octobre 2017 portant application des articles L. 562-2 et suivants du code monétaire et financier français interdits désormais tout mouvement dans le compte du colonel à la retraite, Ferdinand M’baou, ainsi que Massala Lembe, son valet à tout faire.

Même s’il ne risque pas la prison après le gel de ses avoirs et l’étendue de ses réseaux de déstabilisation du pouvoir en place à Brazzaville, Ferdinand MBaou, fervent opposant, avait dévoilé en 2005, ses intentions de prendre de force le pouvoir. Il initie depuis la France des actions visant un soulèvement populaire d’envergure au Congo.

 

Mais ce peuple qui veut vivre en paix n’est pas dupe et ne pourra suivre un individu en qui, il ne reconnaît aucun esprit de leadership. Sauf celui de vouloir perpétrer des actes terroristes qui endeuilleraient les congolais déjà lassés par les échauffourées des hommes politiques véreux et pervertis par la cupidité et d’autres anti-valeurs.