Ce vendredi 18 octobre 2024, la fille et conseillère du président de la République Denis Sassou-Nguesso, Mme Julienne Sassou-Nguesso, a célébré son mariage avec le ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, M. Josué Rodrigue Ngouonimba.
Cette union, fortement commentée dans le pays, a été scellée à la mairie du 16e arrondissement de Paris.
D’ailleurs, de nombreuses personnalités du régime congolais ont fait le déplacement à Paris pour assister à ce mariage de la fille du chef de l’État.
Parmi les caciques du régime qui ont honoré cette rencontre de leur présence, on peut noter le secrétaire général du Conseil national de sécurité, M. Jean Dominique Okemba, et le frère aîné du président, M. Maurice Nguesso. La cérémonie s’est déroulée de 10h30 à 11h00.
En manque de popularité, un groupuscule d’opposants congolais résidant en France a tenté de perturber la cérémonie, mais en vain. Ils n’ont pas réussi à troubler la célébration grâce à un impressionnant dispositif sécuritaire composé de nombreux policiers français et de membres des services de sécurité congolais venus de Brazzaville depuis le 16 octobre dernier. Il faut dire que ce comportement de l’opposition congolaise sort complètement du cadre politique.
Pour rester dans l’actualité politique congolaise, rappelons que le président de la République a interdit à tous les ministres de sortir du territoire jusqu’à la fin de l’année. Alors que ces derniers et les membres du gouvernement sont empêchés de voyager, le mariage de sa fille a été autorisé hors du pays, c’est-à-dire à Paris, en présence de quelques privilégiés du régime Sassou.
Enfin, pour clore sur le Congo, rappelons cette légèreté de l’ambassadeur du pays aux États-Unis, qui a oublié d’envoyer, pour adoption, le discours du chef de l’État auprès du secrétariat général des Nations unies. C’est pour cette raison que le président Sassou n’a pas participé à la dernière Assemblée générale des Nations unies. Son discours n’a pas été envoyé à temps et n’a donc pas été validé. C’est ça ! Vous avez bien lu…
