La République du Congo et le groupe italien ENI ont signé hier jeudi à Brazzaville, capitale congolaise, une lettre d’intention pour la production et l’exportation du gaz naturel.

Cette lettre d’intention a été signée par le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et le président directeur général du groupe ENI, Claudio Descalzi. Outre la production et l’exportation du gaz naturel, le document porte également sur des initiatives de transition énergétique au Congo. Les quantités de gaz à produire au Congo et à exporter vers l’Italie n’ont pas été précisées à la presse.

« Le Congo va être un champion dans le développement du gaz pour l’exportation, l’électricité, mais aussi dans les technologies qui vont aider le monde à réduire la consommation du pétrole et la pollution par le CO2 », a déclaré à la presse Descalzi, soulignant que pour le Congo et l’Italie, « c’est un partenariat pour le futur de toute l’humanité ». ENI est le deuxième opérateur pétrolier au Congo depuis près de 50 ans.

A cette même occasion, le Congo représenté par son ministre des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso et l’Italie représentée par son ministre de la Transition écologique, Roberto Cingolani, ont signé une déclaration d’entente relative à la coopération dans le domaine de l’énergie.

Ces signatures ont eu lieu en présence du ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di Maio.

Avant le Congo, l’Italie a signé des accords similaires avec d’autres pays africains, notamment l’Algérie et l’Angola. Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio a qualifié cet accord de « crucial ». Selon lui, l’agression russe aux dépens de l’Ukraine « envers laquelle nous exprimons une condamnation a rendu encore plus urgent que jamais, la nécessité de diversifier les sources d’approvisionnement italiennes », a-t-il déclaré.