Après des discussions longues et ardues, les opposants congolais réunis à Bruxelles – en Belgique – ont trouvé un terrain d’entente tard dans la nuit de jeudi à vendredi pour afficher une position commune de fermeté contre le régime du président Joseph Kabila.

Ils ont signé : « l’acte d’engagement des forces politiques et sociales acquises au changement ».
L’opposition fait ainsi bloc contre le dialogue lancé par le pouvoir et s’arc-boute sur la mise en œuvre intégrale de la résolution 22.77 du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Si les opposants acceptent de discuter avec le médiateur de l’Union Africaine Edem Kodjo, c’est à la condition que la prochaine élection présidentielle soit organisée dans les délais constitutionnels, que tous les prisonniers politiques soient libérés et que le fonctionnement de la commission électorale indépendante et de la Cour constitutionnelle soit réévalué.

Les opposants exigent le départ du président Joseph Kabila du pouvoir le 20 décembre à la fin officielle de son deuxième et dernier mandat.

Etienne Tshisekedi, opposant historique, a été porté à la tête d’un organe de suivi et de coordination pour la mise en œuvre des conclusions tirées de la rencontre de Bruxelles.

 

 

Image : L’opposant historique Etienne Tshisekedi prend la tête d’un organe de suivi et de coordination après une rencontre à Bruxelles de l’opposition congolaise.