Moïse Katumbi est convoqué lundi 9 mai au Tribunal de Lubumbashi. L’ancien gouverneur de la région du Katanga confirme l’information et a annoncé qu’il s’y rendra.
Des perquisitions sans résultat
Il sera donc entendu sur les accusations de recrutement de mercenaires brandies à son encontre par les autorités congolaises.
D’ores et déjà, a-t-il révélé, des perquisitions ont été menées dans sa ferme sans aucun résultat.
M.Katumbi rejette les accusations et les considère comme des manœuvres politiciennes pour l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle qui doit être organisée avant la fin de l’année si les dispositions constitutionnelles sont respectées.
Kabila est un ancien proche
Il faut rappeler que Moïse Katumbi et le président Joseph Kabila étaient très proches jusqu’à ce que l’actuel chef de l’Etat ne montre des velléités de ne pas respecter la limitation des mandats présidentiels fixée à deux ans par la Constitution.
Moïse Katumbi soupçonne son ancien proche de jouer la montre pour ne pas organiser l’élection présidentielle avant la fin de l’année comme la loi constitutionnelle l’y oblige. Il a donc décidé d’engager un bras de fer en annonçant publiquement sa candidature à la présidentielle.
La notoriété comme bouclier
La notoriété de l’ancien gouverneur pourrait constituer un bouclier pour assurer sa sécurité car le régime de Kinshasa serait condamné par la communauté internationale s’il portait atteinte à l’intégrité physique de l’opposant.