Deux responsables politiques congolais sont sortis de la liste de l’Union Européenne (UE) des Congolais frappés par des sanctions. Il s’agit Roger Kibelisa, conseiller pour la sécurité auprès de la présidence congolaise, et Lambert Mende, ancien ministre de la Communication.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne sont réunis depuis lundi à Bruxelles. Parmi les sujets abordés, les relations de l’UE avec la République démocratique du Congo et la liste des Congolais frappés par des sanctions.
Roger Kibelisa, conseiller pour la sécurité auprès de la présidence congolaise, et Lambert Mende, ancien ministre de la Communication, ne sont plus soumis à des sanctions de l’Union européenne, selon RFI.
Ils avaient été placés sur la liste des Congolais frappés par les sanctions de l’UE pour cause « d’obstruction à une solution pacifique et consensuelle » en vue d’élections en République démocratique du Congo. Depuis, les élections se sont tenues et les Européens ont jugé qu’il n’y avait plus de motif de garder en vigueur contre eux ce que l’UE appelle des « mesures restrictives ».
Contre les douze autres personnes de la liste initiale, les mesures restrictives ont en revanche été maintenues ce lundi pour cause d’implication dans des violations des droits de l’homme. Selon RFI, on y trouve par exemple l’ancien ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, l’ancien chef de la police de Kinshasa, Célestin Kanyama, ou encore l’ancien candidat à l’élection présidentielle, Ramazani Shadari.
L’Union européenne s’est aussi déclarée prête à s’engager progressivement à soutenir le programme de réforme du gouvernement congolais. Pour l’UE, le premier transfert de pouvoir pacifique de l’histoire du pays ouvre « une fenêtre d’opportunité pour la stabilité et le développement inclusif en RDC et dans la région tout entière ».