ILUNGA KAMPETE, commandant de la garde républicaine, GABRIEL AMISI KUMBA, commandant de la première zone de défense de l’armée, FERDINAND ILUNGA LUYOYO, commandant de l’unité anti-émeute, CELESTIN KANYAMA, commissaire de la police nationale, JOHN NUMBI, ancien inspecteur général de la police nationale, ROGER KIBELISA, chef du département de la sécurité intérieure de l’agence nationale de renseignement et DELPHIN KACHIMBI, chef du service de renseignement militaire ont été sanctionnés par l’union européenne.
Des mesures strictes sur leurs déplacements sont imposées ainsi que le gel de leurs avoirs.
L’U.E décide donc de faire comme les USA (qui ont ajouté de nouvelles personnalités à leur liste de responsables sanctionnés) de faire pression sur le régime de Joseph Kabila.
Ce dernier persiste dans la répression et refuse d’organiser les élections dans le courant de 2017, s’en tenant à son calendrier propre qui fixe le scrutin présidentiel au mois d’avril 2018.
Renforcé par le soutien de ses pairs de la région, tous autocrates comme lui, Kabila n’entend pas reculer, quitte à user et à abuser de la violence.
C’est pourquoi les USA et l’UE ciblent les responsables des forces de sécurité pour les sanctionner en leur interdisant leur territoire et en gelant leurs avoirs planqués dans les banques européennes et américaines. Cela va certainement faire réfléchir certains d’entre eux.
En toute logique, Kabila et sa famille doivent aussi être ciblés. Il faut qu’il comprenne que son coup de force ne passe pas et qu’il va devenir un paria sur la scène internationale.