La République démocratique du Congo devient le 7ème membre de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC). Cette organisation régionale qui s’est construite il y a plus de 20 ans autour de l’Ouganda, de la Tanzanie et du Kenya, est dotée d’un marché unique permettant la libre circulation des biens et des personnes.
L’EAC, dont le siège se trouve à Arusha, en Tanzanie, compte désormais sept membres : Burundi, Kenya, Rwanda, Tanzanie, Soudan du Sud, Ouganda et RDC. Le président en exercice de l’EAC, le chef de l’État kényan Uhuru Kenyatta, a officialisé l’adhésion de la RDC lors d’un sommet extraordinaire en ligne des dirigeants des États membres.
« L’entrée de la RDC marque un moment capital dans l’histoire de l’intégration de la région », a déclaré Uhuru Kenyatta à l’issue du sommet.
« L’EAC s’étend désormais de l’océan Indien à l’océan Atlantique, ce qui rend la région compétitive et facilite son accès à la plus grande Zone de libre-échange continentale » (ZLEC, qui regroupe plusieurs sous-régions du continent), a souligné le Secrétaire général de l’organisation, Peter Mathuki.
Fondée en 2000, l’EAC a notamment pour but de faciliter le commerce transfrontalier en supprimant les droits de douane entre ses États membres. Elle a établi un marché commun en 2010.
La Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) existe formellement depuis 2000 mais à l’instar de la communauté européenne elle prend son origine dès 1917, une union douanière entre le Kenya et l’Ouganda qui ont été rejoint en 1927 par le Tanganyika, devenue par la suite Tanzanie.
Cette association douanière s’est transformée en Communauté des États de l’Afrique de l’Est qui a été dissoute en 1977 pour devenir la Commission pour la coopération des États de l’Afrique de l’Est.