La coalition politique au pouvoir en République démocratique du Congo, l’Union sacrée, a désigné le président Félix Tshisekedi comme candidat aux élections du 20 décembre.
L’annonce de la coalition a été faite le 1er octobre, même si l’on s’attendait largement à ce que Tshisekedi brigue un second mandat.
“Félix Tshisekedi a été désigné candidat à la présidence de la République au nom de l’Union sacrée de la nation”, a déclaré André Mbata, porte-parole du parti de Tshisekedi, au Palais du Peuple à Kinshasa.
À moins de 12 semaines du vote, l’activité politique s’est intensifiée au sein du pays, plusieurs dirigeants de l’opposition ayant déclaré leur intention de défier Tshisekedi.
Parmi les candidats qui ont déclaré leur intention de se présenter figurent Martin Fayulu, qui a perdu face à Tshisekedi aux élections de décembre 2018, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito et l’opposant de longue date Moise Katumbi.
Tshisekedi, 60 ans, a été élu président de la République démocratique du Congo en 2019.
Son ascension à la présidence a marqué le premier transfert pacifique du pouvoir dans ce pays de plus de 80 millions d’habitants, depuis qu’il a obtenu son indépendance de la Belgique en 1960.
À l’approche des élections de décembre, l’accent a été mis sur la sécurité du pays, alors que les milices armées continuent de mener des attaques dans certaines parties du pays, notamment dans la région de l’Est où l’armée nationale (FARDC) combat les rebelles du M23.
Avant les élections, les agences de sécurité de la RDC ont préparé leurs éléments pour sécuriser le vote et assurer le calme pendant le processus.