Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi

La RDC a finalement trouvé un accord avec le Chine représenté par le Groupement des entreprises chinoises (GEC). Le contrat minier de 2008 signé sous la présidence de Joseph Kabila va être enfin amendé.

Ainsi, 55% des bénéfices de l’exploitation des concessions minières confiées à la Chine iront bien aux intérêts congolais.

L’ex-président Kabila (2001-2019) avait négocié en 2008 un contrat sous forme de troc – cobalt et cuivre contre la construction d’infrastructures – avec un consortium chinois pour un montant de 9 milliards de dollars, renégocié à 6 milliards sous pression du Fonds monétaire international (FMI). Ce contrat avait pris le nom de “contrat du siècle”.

Près de 2,74 milliards ont été décaissés par la partie chinoise, pour l’essentiel sous forme d’investissements à la date de la fin de l’année 2022.

Le président Félix Tshisekedi s’était exprimé en février 2023 en faveur de la révision du contrat minier conclu en 2008 avec la Chine afin de “garantir les intérêts” de la République démocratique du Congo (RDC).

Mi-février 2023, l’Inspection générale des finances (IGF) de la RDC estimait dans une étude qu’il y avait, dans cette convention de collaboration, un “important déséquilibre financier” au détriment de la RDC.

Dans ses conclusions, l’IGF avançait un montant de “76 milliards de gain pour la partie chinoise, contre 3 milliards d’infrastructures pour la RDC”.

Dans le nouveau partage l’Etat congolais percevra près d’un tiers d’un milliard de dollars de bénéfice à produire par la société conjointe Sicomines sinno-congolaise. Cela, selon Kinshassa, représenterait de fait un doublement des sommes alloués à la construction de nouvelles constructions et nouvelles infrastructures.