Enfin une information fiable sur le sort des 276 lycéennes kidnappées par les terroristes de Boko Haram depuis 2014 avec la découverte d’Amina Ali par les forces militaires nigérianes à l’orée de la forêt de Sambisa.

Même si les circonstances de cet événement sont encore floues, il est désormais avéré qu’Amina Ali fait bien partie des lycéennes enlevées et dont les familles sont torturées par une attente interminable depuis deux ans.

Une attente interminable

Le gouvernement du président Jonathan Goodluck a échoué dans ses tentatives de les libérer et celui de son successeur Muhammadu Buhari n’y arrive pas encore non plus, même s’il a à son actif des victoires notables contre les terroristes.

Amina Ali, retrouvée avec mari et enfant pourrait permettre aux forces nigérianes de recueillir des informations déterminantes pour localiser ses camarades d’infortune.
Le sort de ces filles avait suscité un émoi dans le monde entier et de nombreuses initiatives avaient été prises pour sensibiliser l’opinion internationale sur cet acte inqualifiable.
Cependant sur le terrain rien n’avait bougé. C’était comme si elles s’étaient volatilisées.

Une lueur d’espoir

Aujourd’hui l’espoir renaît et on ose espérer la libération prochaine des jeunes filles. Des questions redoutables se posent néanmoins, à savoir : dans quel état physique et psychologique seront-elles à ce moment là, après deux ans de vie en captivité ? Ont-elles été mariées de force ? Sont-elles devenues mères comme Amina Ali ?

Cette épreuve cruelle qu’elles ont subie va laisser des traces indélébiles. Pour l’heure, l’urgence est de les localiser et de les arracher des griffes des terroristes.
Ensuite, un combat difficile devra être mené pour les libérer de la peur et de l’endoctrinement. Pour leur réapprendre à vivre en liberté.

 

 

Image : Une banderole #BringBackOurGirls sur un camion à Abuja, capitale du Nigeria, afin de réclamer le retour des jeunes lycéennes kidnappées à Chibok en 2014 par le groupe terroriste Boko Haram.