Président du Niger, Mohamed Bazoum

Le président nigérien Mohamed Bazoum est retenu mercredi à Niamey par la garde présidentielle à l’issue de “pourparlers” qui ont échoué et l’armée a lancé “un ultimatum” à la garde, ont annoncé plusieurs médias locaux.

“Au terme des pourparlers, la garde présidentielle a refusé de libérer le président, l’armée lui a lancé un ultimatum”, a déclaré cette source sous couvert de l’anonymat, à la suite d’un “mouvement d’humeur” de membres de la garde présidentielle qui ont bloqué l’accès de la présidence à Niamey, a annoncé de son coté l’agence française de presse (AFP).

Dans un message publié sur Twitter, rebaptisé “X”, la présidence du Niger indique que mercredi matin, “des éléments de la garde présidentielle (GP) ont engagé un mouvement d’humeur anti-républicain et tenté en vain d’obtenir le soutien des forces armées nationales et de la garde nationale”.

“L’armée et la garde nationale sont prêtes à attaquer les éléments de la GP impliqués dans ce mouvement d’humeur s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments”, ajoute la présidence en affirmant que “le président de la République et sa famille se portent bien”.

L’histoire du Niger, ex-colonie française, pays pauvre en proie à la violence jihadiste, est jalonnée de putschs et tentatives de coups d’Etat depuis son indépendance en 1960.