Que les putschistes nigériens se le tiennent pour dit : les forces militaires de la CEDEAO sont prêtes à lancer l’assaut pour rétablir le régime légal et légitime du président Mohamed Bazoum.

Dès que l’ordre sera donné.

Il n’y aura plus de réunion de préparation ,tout a été ficelé par les chefs d’état major ,qui ont tenu conclave à Accra.

 

La junte qui a séquestré le président Bazoum et sa famille a intérêt à profiter de l’ultime fenêtre de tir, encore ouverte, pour dialoguer et éviter l’effusion de sang.

Tous ceux qui poussent à accepter le fait accompli ,avec l’installation au pouvoir d’une quatrième junte putschiste en Afrique sahélienne, doivent entendre le message de fermeté de la CEDEAO.

On ne cède pas à des putschistes, assoiffés de pouvoir, pour piller les ressources nationales des pays.

Jouer la montre est un choix voué à l’échec ,car, la CEDEAO ne va pas attendre trop longtemps.

La santé de Bazoum est menacée, ainsi que la vie des membres de sa famille.

Les militaires putschistes ,preneurs d’otages, sont des lâches qui ne méritent pas leur titre d’officier.

S’ils veulent s’éviter une fin lamentable, ils doivent commencer par libérer le président démocratiquement élu.

Ensuite, les conditions de leur reddition pourraient être examinées.

L’intransigeance de la CEDEAO est un avertissement à tous les autres dictateurs en puissance qui seraient tentés par la prise du pouvoir par force.

Il était temps de dire stop et d’agir en conséquence, dans un contexte de menace terrifiante de djihadistes, à l’offensive dans le Sahel.

Les attaques sont quotidiennes et le nombre de morts insoutenable.

Cette partie de l’Afrique a d’autres priorités que d’accepter des terroristes en kaki.

Elle veut promouvoir la paix et la démocratie ,garantes de liberté d’expression et de pratique démocratique saine.

La CEDEAO a un défi à relever au Niger et elle s’en donne les moyens.

Son ultimatum est un acte fort qui sera suivi d’effet ,si jamais les putschistes restent sourds.