A l’initiative du Collectif Résistance Citoyenne, une « Journée Ville Morte » est organisée ce jeudi au Niger.
Les membres de cette organisation de la société civile manifestent pour le respect des droits et libertés garantis par la Constitution comme entre autres le droit de faire des marches de protestation ou de mettre sur pied des associations.
La société civile en demande de démocratie
Ils demandent aussi la démission de la Cour constitutionnelle et la dissolution de la commission électorale indépendante (CENI), la refonte du fichier électoral et l’accès aux médias publics.
Ainsi la société civile investit-elle la rue après une période de relative accalmie suite au coup de force électoral du président Mahamadou Issoufou, qui a fait emprisonner son principal opposant pour ensuite le faire évacuer à Paris et faire campagne seul pour un deuxième tour vidé de son sens.
Une poussée de fièvre revendicative paradoxale
Pourtant cette poussée de fièvre revendicative est paradoxale comme le fait remarquer le pouvoir en place au Niger.
En effet les opposants ont bien accepté de réintégrer la CENI et l’Assemblée nationale le 17 avril dernier. Pourquoi donc ?