La justice nigérienne a condamné ce jour Hama Amadou, ancien président de l’Assemblée nationale à un an de prison ferme pour « trafic de bébés ».

Cette affaire rocambolesque qui avait abouti à l’arrestation de la femme de Hama Amadou avant qu’il ne soit lui-même interpellé et incarcéré à son retour volontaire d’exil.

Candidat à l’élection présidentielle tout en étant détenu en prison, Hama avait réussi l’exploit de se qualifier au second tour.

Mais avant la tenue de ce scrutin décisif, il avait été transféré vers la France pour être hospitalisé. En son absence, le président-candidat Mahamadou Issoufou s’est fait élire avec un score soviétique ridicule. Hama a jugé plus prudent de rester en France. Il est donc condamné par contumace.

Mais cette condamnation à un an ferme seulement met dans l’embarras le régime car le parquet avait demandé une peine de 3 ans et 5 ans de privation de ses droits civiques et politiques.

Pour le moment Hama n’écope que d’un an ferme.