Le parquet de Niamey entend lancer des poursuites dans l’affaire de l’audit du ministère de la Défense. L’Etat aurait perdu des millions à cause de surfacturation dans des contrats d’armement.
L’audit avait mis au jour, dans sa première version, provisoire, un manque à gagner pour l’État de 76 milliards de FCFA (environ 110 millions d’euros) via des surfacturations et la non livraison de matériel militaire, rapporte RFI.
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Le montant a été depuis revu à la baisse suite à des tractations notamment avec les fournisseurs, mais dans un communiqué le procureur de la république estime néanmoins que « les faits justifient l’ouverture d’une information judiciaire ».
Le procureur liste plusieurs infractions qui pourraient être retenues contre les personnes nommées dans le rapport et leurs complices: faux et usage de faux en écriture publique, enrichissement illicite, atteinte à la liberté d’accès des candidats aux marchés publics, et complicité.
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Par ce communiqué le procureur marque une nouvelle étape judiciaire, dans un dossier qui a déjà beaucoup fait parler de lui. Il cherche aussi probablement à rassurer ceux qui s’interrogeaient après les déclarations des avocats des fournisseurs incriminés.
Des avocats qui avaient expliqué en substance le 15 juin, qu’aucune des pratiques reprochées à leur client ne pouvait être assimilable à une infraction. Le procureur affirme aujourd’hui qu’il y a bien matière à poursuite.