Plusieurs personnes, des ressortissants mauritaniens, seraient portées disparues à la frontière malienne. Selon les autorités mauritaniennes, qui affirment tout mettre en œuvre pour élucider cette affaire, il y aurait beaucoup de morts parmi ces personnes. Il s’agit pour la plupart de commerçants qui rentraient en voiture, samedi matin, vers la ville d’Adel Bagrou à 50 km de la frontière.
Selon toute vraisemblance, ce groupe de commerçants mauritaniens a subi une attaque d’hommes armés. Un élu mauritanien qui s’est confié à RFI a affirmé que plusieurs parmi eux seraient morts, selon des témoignages.
Un député mauritanien dont les propos sont rapportés par l’Agence France-Presse, a affirmé qu’il y aurait « au moins 15 Mauritaniens morts parmi un groupe de ressortissants avec lesquels leurs proches ont perdu le contact de l’autre côté de la frontière en territoire malien».
Côté malien, un haut responsable de l’administration locale qui s’est confié à RFI, à titre privé, a indiqué que « la Mauritanie est un pays frère, si le communiqué officiel diffusé à Nouakchott parle d’hommes dont on n’a plus de nouvelles à nos deux frontières, nous allons évidemment participer aux recherches », sans confirmer cette nouvelle.
En tout cas, dans un communiqué publié à Nouakchott, les autorités mauritaniennes affirment que « toute la lumière sera faite sur leur sort », parlant de ces personnes disparues.
Selon le média français, ces personnes, en majorité des commerçants, rentraient en voiture, samedi matin, vers la ville d’Adel Bagrou à 50 km de la frontière.
Les blessés ont été admis dans un premier temps aux urgences de l’hôpital régional de Nema, selon un membre de leur famille, qui ajoute que si leur situation s’aggrave, ils seront acheminés vers Nouakchott pour une meilleure prise en charge médicale.