Royal Air Maroc va rapatrier les Marocains résidents en Ukraine. La RAM a programmé un vol le 15 février 2022 au départ de Kiev vers Casablanca. L’Ambassade du Royaume du Maroc à Kiev recommande aux citoyens marocains se trouvant en Ukraine de quitter le pays pour leur sécurité.
« A la lumière de la situation actuelle, l’Ambassade du Royaume du Maroc à Kiev recommande aux citoyens marocains se trouvant en Ukraine de quitter le pays pour leur sécurité via les vols commerciaux disponibles », avait précisé le communiqué de la représentation diplomatique marocaine à Kiev.
L’Ambassade avait appelé également les citoyens marocains désireux de se rendre en Ukraine à reporter leur voyage à l’heure actuelle. Le vol de la RAM est donc prévu le 15 février à 18h00 (heure locale) à l’aéroport Zhyliany de Kiev.
Plus de 8.000 Marocains étudient en Ukraine, selon des chiffres publiés par la presse marocaine. Et à l’instar du Maroc, plusieurs autres pays ont recommandé à leurs ressortissants de quitter l’Ukraine.
Vendredi 11 février, l’Union européenne a ainsi exhorté son personnel non essentiel à quitter l’Ukraine. Le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, le Canada, le Danemark, la Norvège et les Pays-Bas, entre autres, ont à leur tour appelé leurs ressortissants à partir, au moment où Washington multipliait ses mises en garde sur « une probable invasion russe de l’Ukraine ».
Les Occidentaux accusent Moscou de vouloir envahir l’Ukraine, pointant les 120 000 militaires russes mobilisés depuis des semaines à la frontière de l’ex-république soviétique, ainsi que le déploiement de chars et de l’artillerie. Moscou nie une telle intention et assure que ce déploiement militaire est une réaction contre la posture « menaçante » de l’Otan à ses frontières. Washington a menacé d’imposer des sanctions à la Russie si elle lançait une offensive contre l’Ukraine.
Outre les pays occidentaux, sept pays arabes ont appelé, également, leurs ressortissants en Ukraine à quitter le pays, exhortant ceux qui veulent s’y rendre à reporter leur déplacement. C’est ce qui ressort des communiqués distincts publiés par les ambassades des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite, de l’Irak, de la Jordanie, de la Palestine et du Koweït, à Kiev.