Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour le Proche-Orient, Joey Hood, a affirmé mercredi que la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara restait « inchangée », au cours d’une visite dans le royaume.
Sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis ont reconnu en décembre 2020 la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Interrogé par la presse sur un éventuel changement dans la position américaine, Joey Hood a répondu qu’il n’y avait « pas de changement », après avoir rencontré le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita à Rabat.
« Les changements que vous auriez pu percevoir se situent dans l’énergie déployée afin que le processus onusien produise des résultats », a-t-il ajouté, appelant à la nomination « le plus tôt possible » d’un Envoyé spécial pour « avoir une solution acceptable pour l’ensemble des parties, menant à la paix » dans la région.
Le dernier Envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara, l’Allemand Horst Köhler, n’a pas été remplacé après sa démission en mai 2019 pour raisons de santé. La question du Sahara oppose le Maroc aux séparatistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie, depuis le départ de l’Espagne en 1975.
Le responsable américain était dimanche et lundi en Algérie où il a évoqué la question du Sahara avec le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.
Sur la question de la normalisation avec l’État hébreu, M. Hood a salué à Rabat « les mesures prises par le Maroc pour améliorer ses relations avec Israël », un rapprochement qui « aura des avantages à long terme pour les deux pays ».
À noter que dimanche, les premiers touristes israéliens sont arrivés à Marrakech, après le lancement des premiers vols commerciaux directs. Le haut responsable américain a également évoqué la solidité du partenariat stratégique entre les deux pays et leurs intérêts communs pour la paix au Moyen-Orient, la sécurité et le développement dans la région et en Afrique.