Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, suit la situation entre le Maroc et l’Algérie et exhorte les deux parties au dialogue, selon son porte-parole adjointe.
Antonio Guterres « est évidemment au courant de la situation que vous venez de mentionner », a fait savoir Eri Kaneko, porte-parole adjointe du Secrétaire général des Nations unies, en réponse à une question sur la « tension qui monte entre le Maroc et l’Algérie », qui lui a été posée en conférence de presse.
« Le SG envisage-t-il de prendre des mesures pour éviter une nouvelle escalade et éviter que la situation ne devienne plus tendue ? », l’a-t-on interrogée. Antonio Guterres, « comme vous le savez, exhorte et encourage au dialogue pour faire en sorte que ces tensions soient atténuées, et nous attendons avec impatience le début des travaux de notre nouvel Envoyé spécial pour prendre la température sur le terrain et voir comment il peut contribuer à améliorer la situation », a fait savoir Eri Kaneko.
Madrid suit « avec inquiétude » la crise Maroc/Algérie
En plus de l’ONU, l’Espagne suit « avec inquiétude » les derniers évènements entre le Maroc et l’Algérie. « Il travaillera dans ce sens pour éviter une escalade d’un conflit dans la région », a souligné le chef de la diplomatie espagnole.
Devant le Congrès des députés, jeudi 4 novembre, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a affirmé que son gouvernement « rassemble des informations », concernant l’ultime point culminant des tensions entre le Maroc et l’Algérie.
« Nous suivons avec inquiétude tout ce qui peut affecter deux de nos partenaires stratégiques, qui sont également essentiels pour la stabilité et la prospérité en Méditerranée, un climat que souhaite l’Espagne », a déclaré le ministre, cité par l’agence Europa Press.
L’Espagne prônera toujours « la désescalade » et s’activera dans ce sens. Nous ferons « tout ce qui est entre nos mains pour éviter une escalade », a-t-il souligné.