La délégation marocaine à l’Assemblée générale de l’ONU a appelé l’Algérie à reprendre le processus des tables rondes. Un appel qui vient suite à la déclaration faite, hier lundi, par le ministre des Affaires étrangères de l’Algérie, Ramtane Lamamra, dans laquelle il a lancé un appel à l’ONU et à l’Envoyé personnel du SG pour le Sahara marocain, pour la reprise du processus onusien.

« Le Royaume du Maroc lance, à son tour, un appel à l’Algérie pour reprendre sa place autour des tables rondes comme elle l’a déjà fait durant les deux précédentes réunions », a souligné la délégation marocaine dans son droit de réponse.

La délégation marocaine a également relevé que l’Algérie instrumentalise, une nouvelle fois, le podium de l’Assemblée générale de l’ONU afin de véhiculer des contrevérités sur la question du Sahara marocain, soulignant que comme le confirment les faits historiques, politiques et juridiques, la question du Sahara marocain est celle de recouvrement de l’intégrité territoriale du Royaume et non de décolonisation.

« Le Maroc a récupéré son Sahara, en 1975, par la négociation, de manière pacifique, et en conformité avec les résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de Sécurité de l’ONU », a rappelé la délégation marocaine.

Le Royaume a irrévocablement recouvert sa souveraineté sur ses provinces du Sud à travers la signature de l’Accord de Madrid, le 14 novembre 1975, qui a été consigné auprès du Secrétaire général de l’ONU, le 18 novembre 1975, et entériné par l’Assemblée générale dans sa résolution 3458B, du 10 décembre 1975.

La délégation marocaine a fait observer que la question du Sahara marocain est inscrite sur l’agenda du Conseil de Sécurité sous le chapitre VI de la Charte de l’ONU, sur le règlement pacifique des différends et ce, en tant que différend régional, et non en tant qu’une question de décolonisation, réaffirmant haut et fort que « le Sahara a toujours été marocain. Il est marocain et il le restera éternellement ».

La délégation a en outre signalé que le Conseil de Sécurité, qui « est la seule instance en charge de l’examen de la question du Sahara marocain, a établi une fois pour toute, les paramètres de la solution politique devant présider au règlement définitif de ce différend régional sur le Sahara marocain ».