Les raisons qui poussent les Marocains à se sur-endetter ont été analysées dans le cadre d’une une étude menée par la Fédération nationale des associations du consommateur (FNAC).
L’étude décortique en effet le comportement des consommateurs face à l’endettement. Elle a été menée par la Fédération nationale des associations du consommateur (FNAC) et consacre notamment le partenariat de cette entité avec le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie verte et Numérique.
Cette enquête a été réalisée auprès de 2.082 personnes (63% d’hommes et 36,1% de femmes) dont le salaire varie entre 3.000 et 7.000 dirhams.
D’après les résultats de cette étude, le remboursement d’un crédit, l’achat d’une voiture, l’équipement domestique et les frais des études des enfants sont les principales raisons évoquées par les Marocains qui se retrouvent en situation de surendettement.
Ainsi, 31% des sondés ont eu notamment recours à un second crédit pour solder le premier, quitte à se surendetter alors que la pratique bancaire limite, en effet, le plafond des crédits à 40%, comme l’indique le journal, faisant remarquer que cette clause n’est pas souvent respectée.
Autres constats: 29,3% des personnes interrogées ne vivent qu’avec 25% du salaire après endettement, 40,5% avec 20 à 32% de leur salaire et 18% avec 14% voire 40% de leur salaire après le remboursement de tous leurs crédits.
Ces chiffres démontrent la méconnaissance des consommateurs sur le risque de surendettement. De plus, d’après les informations recueillies à travers ce sondage, 51,9% des répondants cumulent au moins deux crédits à la consommation. Dans le détail, 34,70% se retrouvent avec deux crédits et 23,4% avec trois crédits.