Le Royaume du Maroc a souligné « l’importance de préserver la stabilité » du Gabon, suite au coup d’État survenu hier mercredi dans ce pays d’Afrique centrale, décrit par la Diplomatie marocaine comme un « pays frère ».
Par voie de communiqué, le ministère marocain des Affaires étrangères a déclaré suivre « de très près l’évolution de la situation en République gabonaise ».
Rabat a exprimé sa « confiance à la sagesse de la nation gabonaise, de ses forces vives et de ses institutions nationales, pour avancer vers une perspective permettant d’agir dans l’intérêt supérieur du pays, de sauvegarder les acquis réalisés et de répondre aux aspirations du peuple gabonais frère », lit-on dans le communiqué.
La Diplomatie marocaine a également souligné « l’importance de préserver […] la quiétude de la population » gabonaise.
Le président du Gabon Ali Bongo Ondimba a été déchu et « mis à la retraite », hier mercredi , à la suite d’un coup d’État, selon le général Brice Oligui Nguema, chef de la Garde républicaine décrit comme le nouvel homme fort du pays. Ce dernier a été acclamé par des centaines de militaires , à la suite du putsch.
Ali Bongo, qui avait nouvellement été réélu pour un troisième mandat, a été placé en résidence surveillée et plusieurs personnalités politiques proches de celui-ci ont été arrêtées.
Ces développements sont intervenus peu après que le Centre gabonais des élections (CGE) avait confirmé la victoire du président sortant.
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA) a « fermement condamné la tentative de coup d’État » survenue au Gabon, ce mercredi. Pour sa part, la Maison-Blanche a déclaré que les États-Unis « sont profondément préoccupés par la situation au Gabon ».
De son côté, la France a condamné « le coup d’État militaire qui est en cours au Gabon », selon la déclaration du porte-parole du gouvernement Olivier Véran, lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres, hier mercredi en fin de matinée.