Une réunion entre le représentant spécial du président de la Fédération de Russie pour le Moyen-Orient et les pays d’Afrique et vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov et l’ambassadeur du Maroc à Moscou, Lotfi Bouchaara, a eu lieu ce jeudi. L’occasion de rappeler que les relations entre les deux pays n’ont subi aucun changement.
Une déclaration qui devrait mettre fin à un long épisode de rumeurs concernant les relations bilatérales entre Rabat et Moscou. Selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, «au cours de cet entretien, les questions d’actualité liées au développement des relations russo-marocaines traditionnellement amicales ont été examinées de manière approfondie y compris l’organisation, dans les meilleurs délais, à Moscou de la 8ème réunion de la Commission mixte intergouvernementale de coopération économique, scientifique et technique ».
Les deux parties ont également évoqué les préparatifs de la 6ème session ministérielle du Forum de coopération russo-arabe à Marrakech « y compris la coordination des dates mutuellement acceptables pour sa tenue d’ici la fin de cette année, en tenant compte des contraintes liées à la pandémie de la Covid-19 », précise la même source.
Bogdanov et Bouchaara « ont exprimé leur profond étonnement suite aux informations infondées propagées par un certain nombre de médias sur un prétendu refroidissement entre Moscou et Rabat, déclarant que la coopération russo-marocaine multiforme et mutuellement bénéfique se développe de manière dynamique, et mettant en avant le rôle actif joué dans ce travail commun par l’ambassadeur de Russie au Maroc, M. Valerian Shuvaev », note le ministère russe des Affaires étrangères dans son communiqué.
La même source indique que lors de l’échange de vues sur l’agenda régional, les deux parties ont abordé la question du Sahara et la situation dans la région du Maghreb.
La partie russe « a réaffirmé sa position inébranlable en faveur d’un déblocage négocié des crises et des conflits basé sur le respect des principes fondamentaux et des normes du droit international, ainsi que les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU », ajoute le communiqué.