Le meurtre de deux randonneuses scandinaves aux environs de la ville de Marrakech au Maroc continue de provoquer l’initiation des commentateurs marocains. Première attaque du genre dans le royaume depuis 2011, l’opération a mené à l’arrestation de quatre individus. La piste terroriste est privilégiée selon les enquêteurs.
Mobile terroriste.
La nouvelle arrestation, ce jeudi matin, de trois individus dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de deux jeunes randonneuses scandinaves dans les montagnes du sud du Maroc, renforce « le mobile terroriste », ont affirmé des sources sécuritaires. Jusqu’à aujourd’hui, quatre hommes ont été arrêtés à Marrakech depuis la découverte lundi des corps des deux touristes norvégienne et danoise dans une vallée du massif du Haut-Atlas réputée pour ses sentiers de randonnée.
Appartenant à un groupe extrémiste, le premier suspect interpellé quelques heures seulement après le crime avait livré les noms de ses complices. L’enquête s’emploie à « vérifier le mobile terroriste qui est soutenu par des preuves et par les données de l’enquête », a indiqué dans un communiqué le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), une unité de police d’élite chargée des investigations sur le terrain.
Une vidéo à authentifier
Les enquêteurs marocains s’emploient notamment à authentifier une « vidéo relayée sur les réseaux sociaux, présentée comme montrant le meurtre d’une des deux touristes », selon un communiqué du procureur de Rabat, publié dans la nuit du mercredi. Des sources policières ont toutefois souligné qu’il était peu probable que la vidéo soit celle du crime de Marrakech.
Des déclarations contredites par les services de renseignement danois (PET). Dans un communiqué publié jeudi, le PET a indiqué avoir authentifié une vidéo montrant le meurtre de l’une des deux jeunes scandinaves tuées dans le sud du Maroc. « Le PET confirme qu’une vidéo circulant sur Internet montre le meurtre d’une des deux femmes tuées au Maroc », lit-on sur le communiqué.