Les séparatistes du Polisario viennent de menacer de perpétrer des attentats dans des villes des provinces du Sud du Royaume. Le front séparatiste révèle ainsi son vrai visage d’organisation terroriste qui veut déstabiliser la région, avec la bénédiction d’Alger.
Le front du Polisario appelle au terrorisme pour attenter à la stabilité des villes du Sud marocain. Les appels à commettre des actes terroristes contre le Maroc révèlent ainsi le vrai visage et l’état d’hystérie des séparatistes dans les camps de Tindouf en Algérie.
Les séparatistes ont en effet menacé ouvertement d’attaquer le Sahara marocain, et de lancer des opérations commando depuis le territoire dans plusieurs villes du Sud du Maroc comme Dakhla, Laâyoune, Boujdour…
Le groupe séparatiste « ne fait pas un pas de cette importance sans l’assentiment d’Alger qui cherche à provoquer Rabat », selon les médias espagnols.
Pour le journal espagnol « La Razon », la menace des attentats du Polisario révèlerait une « stratégie de l’Algérie pour déclencher un conflit généralisé avec le Maroc », rappelant ainsi que le mouvement séparatiste dont le quartier général se trouve à Tindouf dans le Sud de l’Algérie, obéit au commandement militaire algérien depuis sa création en 1975.
« Ce qui semble clair, c’est que le front Polisario ne va rien faire que l’Algérie ne permette », indique-t-on, en soulignant que la stratégie d’Alger, qualifiée de « stratégie de confrontation avec le Maroc », pourrait aboutir à une « déstabilisation que les attentats entraînent toujours ».
Depuis le changement radical et définitif de position de la part du gouvernement espagnol vis-à-vis du dossier du Sahara, et le soutien désormais clair et ferme à l’offre d’autonomie des Provinces du Sud, les séparatistes semblent de plus en plus isolés sur la scène géopolitique mondiale.
Avec leur appel au terrorisme, les séparatistes ne font que confirmer les craintes légitimes exprimées récemment par la Coalition mondiale contre Daech, lors de sa réunion du 11 mai courant à Marrakech. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, y avait mis en garde, devant une centaine de délégations, contre la collusion entre terrorisme et séparatisme.