Depuis plusieurs années, le Front Polisario créé et financé par l’Algérie, essaie de se présenter au Monde comme le représentant légitime et unique du peuple sahraoui. Un mythe qui n’a jamais convaincu personne. En effet, les habitants des trois régions du Sahara marocain ont déjà prouvé par le passé qu’ils étaient d’authentiques citoyens marocains et ils viennent de le confirmer à l’occasion des élections communales, régionales et législatives de mercredi 8 septembre.
Avec une participation massive aux élections et qui constitue un signal fort de l’attachement indéfectible des fils du Sahara à leur pays et leur implication effective dans l’œuvre d’édification de ses institutions, dans le cadre d’une régionalisation avancée qui leur ouvre grandes les portes du progrès et de la prospérité, les habitants du Sud du Maroc ont adressé un message clair à ceux qui caressent encore leurs chimères d’une soi-disant « indépendance » du Sahara.
Un message qui dit que les populations de ce territoire ne conçoivent leur avenir et celui de leurs enfants qu’au sein du Maroc et de ses institutions démocratiques et non pas dans le désert infernal des camps de Lahmada, dans le Sud algérien, et en complotant avec un pays étranger.
L’analyste américain et fin connaisseur du Maghreb, Calvin Dark, a estimé que la participation massive des populations des provinces du Sud aux élections de mercredi attestent qu’ils ont « une voix à faire entendre dans le processus démocratique et s’en servent pour aider à façonner l’avenir du Maroc », regrettant que les séquestrés de Tindouf sur le territoire algérien ne disposent ni du pouvoir de s’exprimer ni de décider de leur sort.
« Le taux de participation le plus élevé au niveau national enregistré dans les provinces du Sud démontre deux choses : la première est que ceux qui vivent au Sahara ont une voix dans le processus démocratique et la seconde est que ces citoyens sont déterminés à utiliser leur voix pour aider à façonner l’avenir du Maroc », a indiqué M. Dark dans une déclaration à la presse.
Avec un taux de participation de 66,94% à Laâyoune-Sakia El Hamra, 63,76% à Guelmim-Oued Noun et 58,30% à Dakhla-Oued Eddahab, ces trois régions des provinces du Sud du Royaume dépassent largement le taux de 50,18% enregistré à l’échelle nationale durant ce triple scrutin, selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur.