Pour faire simple les médias réduisent les élections législatives marocaines du 7 octobre en un duel entre le parti islamique(et non islamiste) justice et démocratie et le parti authenticité et modernité(PAM).
Ces deux formations, il est vrai, polarisent l’attention et semblent ainsi faire une OPA sur ce scrutin qui, cependant dépasse cette seule confrontation.
Un parti historique comme l’Istiqlal a son mot à dire certainement. Et puis c’est certainement le « parti abstentionniste » que tous les autres devraient chercher à battre. Il a toujours été « vainqueur » comme en 2008, où 63% des électeurs ne s’étaient pas déplacés et en 2011 où 55% ont adopté le même comportement inquiétant en démocratie.
Qu’est-ce qui justifie cette désaffection ? Un manque de confiance vis à vis des partis, c’est sûr. Mais aussi le constat de leur inefficacité.
En vérité le scrutin du 7 octobre sera une sanction positive ou négative de la gestion des islamistes(islamiques) du PJD au pouvoir depuis 2011.
En général les partis islamistes/islamiques ont toujours déçu dans l’exercice du pouvoir parce qu’ils n’arrivent pas à tenir leurs promesses.
Dans le cas du Maroc les choses sont complexes car, sous l’impulsion du roi une nouvelle révolution économique est en marche. Le pays fait des pas de géant dans l’industrialisation et le développement en général. Les projets lancés par Mohammed VI sont grandioses et sont entrain de transformer le Maroc en profondeur.
Le gouvernement du PJD peut-il s’en prévaloir ? Le PAM laissera-t-il faire ?
Le roi est au-dessus de la mêlée; il laissera les électeurs trancher.