La croissance de l’économie marocaine devrait connaitre un rebond de 5,8% en 2021. Et ce, après une récession de 6,3% enregistrée l’année dernière, marquée par les répercussions de la pandémie de Covid-19.


Il s’agit des dernières prévisions du Haut-Commissariat au plan (HCP). La relance de l’économie serait ainsi imputable notamment aux perspectives prometteuses de la campagne agricole 2020/2021 ainsi qu’à la reprise des activités non agricoles profitant d’une atténuation des effets négatifs de la crise sanitaire. Des prévisions qui reflètent ainsi le début de redressement de l’économie nationale, selon le HCP.

Le secteur primaire devrait enregistrer un rebond de l’ordre de 17,5% en 2021, contribuant ainsi positivement à la croissance du produit intérieur brut (PIB) de 2 points. Les activités non agricoles devraient afficher une croissance positive de 4,1%.

Les industries de transformation devraient profiter de la reprise des industries du textile et d’habillement et de la poursuite d’amélioration des industries agroalimentaires et des activités chimiques et para-chimiques, suite au raffermissement continu de la demande extérieure.

Quant aux industries mécaniques, métallurgiques et électriques, celles-ci devraient afficher un rebond considérable, soutenu par la reprise du secteur de l’automobile, atténué toutefois par le ralentissement de l’activité aéronautique au niveau mondial.

 Le secteur minier devrait, pour sa part, continuer d’afficher de bonnes performances, avec une croissance de 4,6% en 2021, fait savoir le HCP, relevant que le maintien de la demande des industries de transformation locales devrait entrainer une hausse de l’extraction du phosphate roche, grâce au raffermissement de la demande étrangère de ses dérivées en provenance du Brésil, de l’Inde et des pays de l’Afrique de l’Est.

Concernant les minerais métalliques, la hausse prévue de leurs cours sur les marchés internationaux due à un rebond de la demande chinoise, devrait booster leur extraction.

 En ce qui concerne le secteur du Bâtiment et Travaux Publics, il devrait connaître une hausse de 3,5% en 2021 après un repli de 3,8% enregistré en 2020. Ce rythme de croissance devrait être attribuable à la reprise des travaux d’infrastructure et au dynamisme que devrait connaitre la branche du bâtiment, stimulé par la politique publique mise en œuvre en 2020 pour encourager la demande.