Terminus pour le chef de gouvernement marocain en charge de la formation du nouveau gouvernement, Abdelilah Benkirane. Nommé par le Roi Mohammed VI au lendemain des élections législatives du 7 octobre dernier, le secrétaire général du parti de la Justice et du Développement (PJD) a reçu la mauvaise nouvelle après la fin du périple africain du souverain et son retour au Maroc.

Tenant une réunion du secrétariat général de son parti, jeudi à Rabat, M.Benkirane s’est adressé à la presse à l’issue de cette rencontre. Soulignant que son parti acceptait amplement la décision royal le responsable a annoncé une prochaine réunion du parlement du parti ce samedi. Invitant les membres du conseil national à y prendre part, M.Benkirane a affirmé que cette réunion permettra d’élargir les discussions autour du sujet.

La décision royale qui se base sur la constitution marocaine adoptée en juillet 2011 annonce également la nomination d’une nouvelle personnalité issue du PJD pour mener les tractations. Selon plusieurs observateurs, trois noms sont en courses pour reprendre le flambeau. Il s’agit en premier lieu de l’actuel ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid. Le deuxième nom qui circule dans la presse est celui de l’ancien ministre des affaires étrangères, Saad Eddine El Othmani alors que l’ancien ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, Aziz Rabbah arrive en troisième position.

Toutefois, aucune décision n’a encore été prise dans ce sens. Le conseil national du PJD qui se réunira ce samedi pourra choisir une toute autre option. En effet, certaines voix au sein du parti se sont élevées pour appeler à un passage à l’opposition. Une décision qui risque de mettre le parti dans une position inconfortable selon plusieurs observateurs.