Brahim Ghali, chef des séparatistes du Polisario, a refusé de signer une convocation adressée par le juge du tribunal national de Madrid, Santiago Pedraz, rapporte ce mercredi 19 mai la chaîne de télévision espagnole « La Sexta ».

Se trouvant actuellement en Espagne, Ghali refuse de comparaître devant la justice pour témoigner sur des présumés crimes contre l’humanité. Le premier cas auquel le chef séparatiste fait face concerne, selon la même source, des «crimes de détention illégale, de torture et crimes contre l’humanité ».

Le second cas, initialement suspendu (en octobre de l’année dernière), est lié à des crimes de « génocide, meurtre, blessures, détention illégale, terrorisme, torture et disparition», et a été rouvert.

La même source indique que le juge d’instruction attend une nouvelle réponse de l’accusé, qui doit également être convoqué le 1er juin. Pedraz suit maintenant l’état de santé de Ghali.

Rappelons que dans le cas où ce dernier refuse encore de se présenter pour être jugé, un mandat d’arrêt pourra être émis contre lui pour le traduire en justice.

Ces rebondissements judiciaires interviennent après «l’hospitalisation de Brahim Ghali sous un faux nom », selon la diplomatie marocaine. Son accueil a poussé le gouvernement marocain à protester officiellement.