Le chef des séparatistes du Polisario, Brahim Ghali, a quitté mardi soir, l’Espagne en direction de l’Algérie. Son départ a eu lieu juste après son « audition-mascarade » par un juge espagnol.
Le chef du Polisario, Brahim Ghali, a quitté l’Espagne en direction d’Alger. Il est sorti mardi 1er juin de l’hôpital San Pedro de Logroño, vers 21h30, où il avait été admis le 18 avril dernier, et s’est rendu à l’aéroport de Pampelune (Navarre) pour prendre un vol de retour vers Alger à bord d’un avion officiel algérien, selon Le360.ma.
Les médias espagnols ont indiqué qu’il achèvera son traitement de la Covid-19 en Algérie, après 54 jours d’hospitalisation en Espagne.
Brahim Ghali quitte l’Espagne après que le juge de l’Audience nationale Santiago Pedraz l’a auditionné pour les accusations dont il est poursuivi, à savoir «génocide » et « terrorisme ».
Le gouvernement marocain a été informé par l’Espagne du départ imminent du chef du Polisario, selon des sources diplomatiques citées par «Europa Press ».
Selon ces mêmes sources, les autorités marocaines ont été informées « par voie diplomatique » du départ de Ghali, qui «avait les documents à son nom avec lesquels il était entré en Espagne ».
La décision du juge de ne pas prendre de mesure coercitive à l’encontre du chef du Polisario a ouvert la voie à son départ. D’ailleurs, cette audition du chef du Polisario tient davantage de la mascarade et de la pantalonnade.
Le gouvernement espagnol, qui a comploté avec l’Algérie pour admettre secrètement Brahim Ghali en Espagne, avait fourni toutes les garanties à la junte militaire algérienne pour que le chef du Polisario ne soit pas inquiété par la justice, rappelle Le360.ma.
L’Espagne s’est débarrassée de Brahim Ghali, honorant la parole donnée à l’Algérie, mais elle hérite d’une crise qui va laisser de profondes séquelles avec le Maroc.