Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), a procédé vendredi à l’arrestation d’un individu, âgé de 37 ans, soupçonné de préparer un attentat terroriste au Maroc. Cette arrestation s’est faite grâce à une coopération sécuritaire maroco-américaine.
Le BCIJ, relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) est parvenu, vendredi, à interpeller un homme de 37 ans, soupçonné d’être affilié à l’organisation terroriste « Daech ». Actif dans la ville de Berkane, il serait impliqué dans la préparation d’un projet terroriste « dans le but de porter atteinte à l’ordre public », a indiqué le BCIJ dans un communiqué.
Les éléments du BCIJ ont lancé cette opération avec la coordination et la supervision sur le terrain d’officiers de police judiciaire relevant de la DGST.
L’arrestation de ce suspect est le résultat d’une coopération et d’une coordination étroites entre les services de la DGST et les autorités américaines.
L’homme a été identifié sur la base de recherches et enquêtes techniques réalisées conjointement avec le FBI. Ces dernières ont aussi permis d’en savoir plus sur son projet terroriste.
Les données préliminaires dans cette affaire indiquent que la personne arrêtée gérait et dirigeait un groupe fermé sur une des plateformes de communication, adoptant des objectifs et des projets extrémistes, visant à attirer et à recruter des personnes imprégnées de l’idéologie du « takfirisme ».
Son but étant de perpétrer des actes terroristes et des opérations contre des intérêts et personnalités marocaines et étrangères sur le territoire national, souligne le BCIJ. Les recherches montrent également que le suspect était en contact avec l’Emir présumé d’une organisation terroriste démantelée dans la ville d’Oujda le 25 mars 2021.
Aussi, l’homme « pariait sur sa haute formation technique dans le domaine d’ingénierie pour toucher les systèmes de traitement automatisé de données, faire du piratage informatique (…) dans le but d’obtenir des ressources financières et logistiques dans le cadre de ce que l’on appelle l’ « Istihlal ».