Le Maroc vise à atteindre à travers une Stratégie Bas Carbone, une économie d’énergie de l’ordre de 20% à l’horizon 2030. L’ambition est, aussi, de devenir un acteur clé dans la production d’hydrogène vert, selon le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le ministre s’exprimait dans le cadre du discours du Maroc au Dialogue de haut niveau sur l’énergie, tenu ce 24 septembre 2021, par vidéoconférence en marge de la 76ème Assemblée Générale des Nations Unies. Il a ainsi confirmé les ambitions du Maroc de devenir acteur majeur d’hydrogène vert, mais aussi son objectif d’augmenter la part de la Biomasse dans le mix électrique et de réussir une transition vers l’industrialisation énergétique.

Le Maroc s’est employé, aux côtés des Nations Unies et d’autres pays Champions, à « mener un plaidoyer international, sensibiliser et accélérer la transition et les solutions énergétiques durables », a souligné le ministre, ajoutant que le Maroc a lui-même redoublé d’ambition en fixant l’objectif de dépasser 52% de sources renouvelables, dans le mix électrique national à lhorizon 2030 et en portant sa Contribution nationale déterminée à 45,5 % de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre à l’horizon 2030.

Il a, par ailleurs, fait valoir que les choix du Maroc en matière de transition énergétique sont irréversibles et trouvent leur prolongement en Afrique, précisant que le Maroc est, en effet, fortement attaché au soutien des transitions vers les énergies propres dans les pays africains frères.

« Notre engagement est d’appuyer le développement durable en Afrique, l’accès à l’énergie, le développement des ressources et le renforcement des capacités », a-t-il insisté, rappelant que le Maroc a lancé en partenariat avec l’Ethiopie, la « Coalition pour l’accès à l’énergie durable ».

Le ministre a toutefois fait observer que l’accès universel à une énergie propre, durable et abordable pose plusieurs défis, partout dans le monde.

Il a, dans ce contexte, insisté sur la nécessité de catalyser la coopération et la collaboration internationales, d’accélérer le rythme de développement et de transfert de technologies propres et de mobiliser des moyens de financement innovants.