Les risques d’un nouvel affrontement armé dans la région sud du Maroc n’a jamais était aussi important depuis le cessez-le feu décrété par les Nations Unis en 1991. En effet, les provocations des milices armées de front séparatiste du POLISARIO à l’encontre des forces armées marocaines se poursuivent au niveau de la zone d’El Guerrgarat.
Le Roi Mohammed VI, soucieux du respect ces engagements internationaux de son pays a fini par rappeler ses forces mobilisées dans la zone depuis quelque mois. Une action qui démontre à nouveau la bonne foi du Royaume. Toutefois, cette nouvelle action entreprise par le Maroc met l’ONU devant ses responsabilités dans la région.
De leur coté, les séparatistes du POLISARIO ont choisi, comme à leur habitude, de faire dans la provocation. Essayant de présenter le retrait des forces marocaines comme une victoire, ils poursuivent leurs agissements en opposition aux principes du droit international. En effet, ils ont tenté d’instaurer une nouvelle zone frontalière au niveau de la zone tampon censée être démilitarisée. Imposant un contrôle des voyageurs et des véhicules transitant par la région, ils veulent se positionner en tant que douaniers.
Chargée du respect des termes de l’accord de cessez-le-feu, liant les protagonistes, l’ONU avait appelé par le biais d’un communiqué signé par son nouveau secrétaire général à de la retenue. Le responsable a également souligné dans son communiqué que « le trafic commercial ne doit pas être obstrué et qu’aucune mesure pouvant éventuellement changer le statut quo dans la zone tampon ne devrait être prise ».
Aujourd’hui, l’ONU est dans l’obligation de faire respecter la loi et obliger le POLISARIO à cesser ses provocations dans une zone déjà sous tension. La retenue dont fait preuve l’armée marocaine ne pourra durer éternellement. Saluée par plusieurs grandes capitales comme Paris, Madrid et Washington, l’action marocaine a donc démontré à nouveau la volonté marocaine de régler ce conflit sous l’égide de l’ONU.
Les milices n’ont aucune chance.
Loin de leur principal rempart à Tindouf sur le sol algérien, les Milices armées du Front POLISARIO n’ont aucune chance face aux Forces Armées Royales du Maroc (FAR). Selon plusieurs experts en stratégie militaire, en cas d’affrontement direct entre les deux parties, les séparatistes risquent de se retrouver couper de tout soutient de leurs bases. Les surpassant en nombre et en équipement, les forces marocaines n’auront aucune peine à prendre le dessus en cas de guerre. Une guerre que le Maroc fait tout pour éviter.