L’injection d’une troisième dose du vaccin anti-Covid est plaidée par le Pr. Azzedine Ibrahimi, membre du Comité scientifique pour la gestion de la Covid-19 au Maroc. La 3e dose fait actuellement débat dans le monde.
« Il est temps de se poser une autre question », écrit le professeur Ibrahimi sur les réseaux sociaux, évoquant l’administration d’une troisième dose de rappel. Selon lui, le Maroc devra emprunter cette voie, afin de « renforcer l’immunité des personnes âgées et vulnérables, comme le font d’autres pays ».
Début juillet dernier, des membres du Comité scientifique de vaccination avaient appelé à injecter une troisième dose aux personnes déjà doublement vaccinées et présentant des facteurs de risques pouvant affaiblir leur immunité (âge, maladies chroniques, etc.).
Plusieurs pays ont déjà administré une troisième dose à leurs citoyens. La troisième dose du vaccin anti Covid est administrée en France, pour l’instant seulement aux personnes immunodéprimées sévères. En Israël aussi, on a déjà commencé à l’administrer à des patients atteints de cancer, à des transplantés et à d’autres personnes dont la protection vaccinale s’est dégradée. De même, la Turquie enregistrait il y a une dizaine de jours près de 2,89 millions de personnes ayant reçu une troisième dose.