Cela commence à sentir le roussi pour les journalistes français Eric Laurent et Catherine Graciet qui ont essayé de faire chanter le Roi du Maroc en proposant de ne pas publier un livre incendiaire contre espèces sonnantes et trébuchantes.

Flagrant délit de chantage et mensonges éhontés

Enregistrés à leur insu et filmés recevant de l’argent – 40 000 euros chacun -, ils ont été interpellés par la police à la sortie de leur lieu de rendez-vous. Donc ils ont été pris la main dans le sac, en flagrant délit de chantage.

Au lieu de se confondre en excuses et de demander la clémence du Roi, ils sont allés se répandre dans les médias – notamment Eric Laurent – pour plaider l’indéfendable, soit : « C’est eux qui ont proposé de payer ». Un énorme mensonge démenti par des enregistrements limpides qui ne laissent aucun doute possible. Raison pour laquelle la Cour d’appel de Paris ne pouvait que valider ces enregistrements qui établissent,de manière indubitable,le chantage lamentable orchestré par ces deux personnages qui salissent la profession de journaliste.

Face à la Justice, une pratique courante

Le pire aura été qu’Eric Laurent et Catherine Graciet, toute honte bue, ont osé se présenter devant les médias pour tenter de brouiller les pistes. Le problème pour eux est qu’il n’y a rien à brouiller : les choses sont claires et accablantes contre eux.

Dans cette affaire, la Justice doit sévir de manière exemplaire pour dissuader tous les maître-chanteurs, journaleux de pacotille, qui écument l’Afrique.
Combien de chefs d’Etat mettent la main à la poche pour acheter leur tranquilité ?

La démarche du Roi du Maroc doit être magnifiée. Il a refusé de jouer le jeu pervers de lâches individus qui,de toutes les façons, seraient revenus sur leurs pas pour refaire le même coup si jamais cela avait marché.

Mais cette fois ils sont tombés sur un os et la décision de la Cour d’Appel de Paris n’est qu’une première défaite judiciaire. D’autres, plus retentissantes, devraient leur être infligées pour les degoûter, à jamais, du rôle avilissant de maître–chanteur.